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Arte Arte – 20h40 – Dimache 12 septembre 2010

Casablanca

[Drame] de Michael Curtiz

Origine : Etats-Unis

Durée : 1 heure 40 minutes

Sous-titrage malentendant (Antiope).

Musique : Max Steiner


http://freeartlondon.files.wordpress.com/2010/08/movie-poster-casablanca.jpg

 

Avec : Humphrey Bogart (Rick Blaine), Ingrid Bergman (Ilsa Lund-Laszlo), Conrad Veidt (le major Strasser), Paul Henreid (Victor Laszlo), Claude Rains (Louis Renault), Sydney Greenstreet (Ferrari), Peter Lorre (Ugarte), SZ Sakall (Carl)


Le sujet

http://www.solarnavigator.net/films_movies_actors/film_images/Casablanca_movie_poster_humphrey_bogart_ingrid_bergman.jpgEn 1942, à Casablanca. Pour l'amour d'une femme, un Américain sort de sa neutralité désabusée et aide deux résistants pourchassés par les nazis.

1942. Des milliers de réfugiés, venus des quatre coins de l'Europe, affluent à Casablanca, dans le fragile espoir d'obtenir un visa pour les Etats-Unis. Le Café américain leur sert de lieu de rendez-vous avec leurs contacts. Le propriétaire, Rick Blaine, est un homme secret au passé obscur, un individualiste farouche, cynique et désabusé. Le meurtre de deux émissaires nazis porteurs de lettres de transit conduit à Casablanca un important dignitaire allemand, le major Strasser. Peu après, le résistant roumain Victor Laszlo et sa troublante épouse, Ilsa, débarquent à leur tour au Café américain. Rick reconnaît en Ilsa la femme avec laquelle il a eu une liaison à Paris deux ans auparavant...


La critique

http://www.movie-poster.ws/movies/wallpaper/drama/casablanca/casablanca.jpgPourquoi «Casablanca», immense succès en 1942-43 aux Etats-Unis, est-il toujours un mythe inaltérable soixante-six ans après ? Parce que l'on sent toute la fibre viennoise dans la mise en scène de l'émigré Michael Curtiz. Parce que la pièce dont le script était tiré était elle-même inspirée par la rencontre d'émigrés fuyant le régime nazi. Parce que le travail successif de quatre scénaristes a permis un mélange idéal d'humour, de sentiments et de dimension politique et morale. Parce que chaque femme peut ressentir le déchirement d'Ilsa/Ingrid Bergman entre ses deux amours, l'un, évident, naturel, l'autre plus raisonné, renforcé par leur combat commun et le mariage. Parce que chaque homme peut s'identifier à Rick Blaine/Bogart, et sentir son cœur se briser quand il lit la lettre de rupture d'Ilsa à la gare, ou, quand, l'ayant retrouvée, il la rejette pour lui pardonner ensuite. Parce que leurs amours dans l'urgence de la guerre ne pouvaient être égoïstes, marqués par la lutte contre l'oppresseur, le danger permanent. Parce que le script étant écrit au jour le jour, Ingrid Bergman dut jouer sans savoir quel homme elle choisirait à la fin et que ce doute la rend plus intense. Parce que dès la première note, le fameux air «As Time Goes by» arracherait de la nostalgie à une bûche. Parce que Bogart, dans le rôle qui le rendit célèbre, ne fut jamais plus émouvant.


Yves Le Grix

http://teleobs.nouvelobs.com/tv_programs/2010/9/12/chaine/arte/20/40/casablanca

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