Cardinale est la fille d'un ingénieur italien installé à Tunis. Ses premiers contacts avec le cinéma ont lieu en 1955 à Venise, durant la Biennale, au cours d'un voyage qui
lui a été offert après qu'elle a gagné, à seize ans, l'élection de « la plus belle italienne de Tunis ». Cependant, désirant être institutrice, elle décline toutes les
propositions qui lui sont faites et ne fait qu'une brève apparition dans un court métrage, Anneaux
d'or de René Vautier.
Ses véritables débuts dans un long métrage se feront en 1958 dans Goha de Jacques Baratier et surtout Le Pigeon
de Mario Monicelli, sous l'égide du producteur Franco Cristaldi qu'elle épousera en 1966.
Dans les années 1960, on la retrouve à l'affiche de nombreux succès critiques et publics. De célèbres réalisateurs vont se « disputer » sa présence devant leurs
caméras. Ce sont Mauro Bolognini, Abel Gance, Luchino Visconti, Henri Verneuil, Philippe de Broca,
Luigi Comencini, Federico Fellini, Blake Edwards, Henry Hathaway, ou Sergio Leone.
Sa présence aux côtés d'Alain Delon dans Rocco et ses frères et dans Le Guépard de Visconti, et aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans Cartouche la font connaître du public
français, alors que le succès aux États-Unis et une renommée internationale lui viennent en 1963 de La
Panthère rose de Blake Edwards puis, en 1964, du film Le Plus grand cirque du monde d'Henry Hathaway,
confirmés en 1968 par Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone.
Les années 1970 et 1980 la voient alterner avec bonheur les rôles :
Réalisations italiennes avec Marco Ferreri, Luigi Comencini, Franco Zeffirelli, Marco Bellocchio, Luchino
ViscontiPasquale Squitieri. (avec qui elle a joué quatre fois) et surtout son mari, le producteur
Réalisations françaises avec Christian-Jaque, José Giovanni, Michel Lang, Nadine Trintignant, Diane Kurys ou
Robert Enrico.
Réalisations internationales avec Jerzy Skolimowski, Mikhaïl Kalatozov, George P. Cosmatos, Alan Bridges, Werner
Herzog ou Blake Edwards (pour Le Fils de la panthère rose, 30 ans après le premier rôle).
A partir de la fin des années 1990, elle tourne moins, se consacrant davantage au théâtre ou à l'écriture.
En 1993, elle est membre du jury pour la sélection officielle des longs métrages au Festival de Cannes.
Dans les années 2000, elle monte sur scène à Paris, interprétant, en 2000, La Vénitienne (anonyme du XVIe siècle) et Doux oiseaux de jeunesse de Tennessee Williams
en 2005.
Cardinale doit son
succès à une alchimie mariant sa beauté, sa voix chaude et légèrement rauque et voilée, et d'indéniables talents d'actrice. Ses origines tunisiennes lui permettent également de parler couramment
le français. Entre 1958 et 1976, il ne s'est pas passé une année sans qu'elle ne « fasse » la couverture d'un magazine.
Elle a toujours adopté des positions politiques marquées par des idées libérales. De gauche, elle s'est souvent battue pour des causes concernant les droits des femmes et des homosexuels. Elle a
apporté sa contribution à nombre de causes humanitaires. Elle vit à Paris qu'elle considère comme sa véritable patrie.
Franz Olivier Gisbert confirme dans son livre la tragédie du Président, p. 273, qu'elle a eu une liaison avec Jacques Chirac. En 1999, l'UNESCO l'a désignée Ambassadrice de bonne
volonté.
« J’ai été une star, très jeune. Je n'ai pas de mérite, le destin en a décidé ainsi. Une étoile a toujours veillé sur moi ». Cette phrase est extraite de son livre
autobiographique, paru le 20 janvier 2005, Mes étoiles, aux éditions Michel Lafon.
Source : fr.wikipedia.org/.../ikipedia.org/wiki/Claudia_Cardinale
http://www.monsieur-biographie.com/celebrite/biographie/claudia_cardinale-3927.php

En résumé : Mes étoiles
Auteur Claudia Cardinale
Editeur Michel Lafon
Date de parution : janvier 2005
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