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http://static.decitre.fr/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/9/7/8/2/2/1/3/6/9782213607665FS.gifÉmilie de Beauharnais est la nièce de l'impératrice Joséphine. Grande et jolie, elle a dix-sept ans quand Bonaparte, sans lui demander son avis, la donne en mariage à son fidèle aide de camp, Antoine de Lavalette, pour le remercier des services qu'il lui a rendus pendant la campagne d'Italie. Lorsqu'en 1815 son mari est condamné à mort, avec les autres opposants à Louis XVIII, Émilie imagine et mène à bien une spectaculaire évasion. Mais découvrant les aventures extra conjugales de l'exilé, elle refuse de le rejoindre. Elle tombe amoureuse de celui qui la soignait, Guillaume Dupuytren, sans doute le chirurgien le plus célèbre de son époque. En marge de cette histoire d'amour au parfum de scandale apparaît un étonnant mystère de trésor disparu : un million six cent mille francs-or, que l'Empereur, en 1812, avant la campagne de Russie, a demandé à Lavalette de cacher dans son château de La Verrière, près de Rambouillet. Une véritable fortune dont une partie fut confiée à Eugène de Beauharnais avant les Cent Jours. Mais qu'advint-il du reste ? Y avait-il un lien entre la relation amoureuse du couple Émilie-Guillaume et la disparition du trésor ? Véritable casse-tête pour le policier Martin Varennes, jeune commissaire pugnace et intelligent chargé de l'enquête... et passionnante énigme pour le romancier.

 

 

Emilie de Lavalette. Une légende blessée

Gilbert Schlogel

Date de parution : 03/10/00

Editeur : Fayard

 

 

Biographie de LAVALETTE Emilie Louise de (1781-1855)

http://mesnil.saint.denis.free.fr/images/EmilieLavaletteBeauharnais.jpgFille d’émigré et d’une mère divorcée, Emilie de Beauharnais est recueillie dans sa jeunesse par sa tante et future impératrice Joséphine de Beauharnais. Napoléon Bonaparte, qui avait épousé Joséphine en 1796, organise en 1798 le mariage d’Emilie avec un jeune aide de camp, Antoine-Marie de Lavalette. L’union a lieu huit jours après leur rencontre et une semaine plus tard, Antoine part avec Napoléon pour la campagne d’Egypte. De retour à Paris à la fin de 1799, ils ont une fille en 1802, Joséphine, lointaine cousine de Delacroix qui sera aussi par la suite l’amie et l’amante du peintre. En 1804, Emilie devient dame d’atours de l’impératrice Joséphine tandis que Napoléon élève Antoine au rang de comte et lui confie la direction des Postes.


Rallié à Napoléon durant la période des Cent-Jours, Antoine de Lavalette sombre après Waterloo : il est emprisonné puis condamné à mort en 1815. Emilie sauve son mari en organisant son évasion, épisode qui la rend célèbre. Le 20 décembre 1815, la veille de l’exécution, elle se présente à la Conciergerie en compagnie de sa fille Joséphine afin de partager un dernier repas avec son mari. Vers sept heures du soir, ils échangent leurs vêtements, Emilie reste dans la cellule derrière le paravent tandis qu’Antoine de Lavalette en ressort en compagnie de sa fille, vêtu des habits de sa femme. Au grès de la pénombre il trompe les gardiens de la prison et réussit à s’enfuir dans une chaise à porteurs avant que la supercherie ne soit découverte. Sa femme reste alors emprisonnée pendant un mois et doit subir plusieurs interrogatoires. Emilie, qui souffrait déjà d’avoir perdu peu de temps auparavant un enfant en bas âge, perd la raison suite à cet évènement. Lorsque son mari revient après cinq années d’exil en Belgique elle ne le reconnaît pas.


Les péripéties de l’évasion allaient la rendre suffisamment célèbre pour que Stendhal la mentionne dans Le rouge et le noir en 1830. Malgré ses troubles psychologiques, elle ne disparaît qu’une quarantaine d’années plus tard, le 18 juin 1855, à l’âge de 74 ans. Emilie de Lavalette est citée à plusieurs reprises dans la correspondance et le Journal de Delacroix, car il entretient des rapports intimes avec sa fille, devenue en 1817 Joséphine de Forget. Il fait dans son Journal le récit de son enterrement: « Que de choses à dire sur cette morte, morte depuis quarante ans, fantôme imposant dans l’abaissement profond où nous l’avons vue. » (Journal, 20 juin 1855)

 

 

www.correspondance-delacroix.fr › ... › Index nominum

Biographie de LAVALETTE Emilie Louise de (1781-1855). Fille d'émigré et d'une mère divorcée, Emilie de Beauharnais est recueillie dans sa jeunesse par sa ...

Tag(s) : #Repères Consulat et 1er Empire
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