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http://img.over-blog.com/300x600/2/33/27/13//Clairvaux-abbaye.jpgDocument 2009- Fondée en 1115 en un lieu écarté de la Champagne méridionale, l'abbaye de Clairvaux se trouva en à peine plus d'un siècle, grâce à la personnalité de saint Bernard, à la tête d'une filiation de plus de trois cents maisons appliquant la réforme cistercienne.


Ce rayonnement se traduisit par des reconstructions successives de bâtiments toujours plus imposants, jusqu'au Grand Cloître du XVIIIe siècle. La Révolution dispersa les moines et son rachat par l'Etat en 1808 ne sauva les bâtiments de l'ancienne abbaye (à l'exception de l'église) que pour la soustraire au monde en y installant la plus grande maison de détention de France. Ces lieux si chargés d'histoire se dégagent aujourd'hui peu à peu de l'emprise carcérale, à la recherche d'une vocation qui y fasse de nouveau souffler l'esprit.

 

L'ABBAYE DE CLAIRVAUX (Aube)

par Gilles Vilain et Jean-François Leroux

nouvelle édition Ouvrage broché. Format 11,5 x 22,5 cm.

80 pages en couleurs.

ISBN 978-2-87825-251-4. 8,50 euros.

Collection Itinéraires du Patrimoine(n°268).


Nouvelle édition réalisée en collaboration avec l'association Renaissance de l'abbaye de Clairvaux et avec le Service régional de l'Inventaire du patrimoine culturel de Champagne-Ardenne.



 

Fondée par Robert d'Arbrissel en 1101, Fontevraud a eu un destin sans pareil. Créée pour la pénitence des hommes, elle est devenue la nécropole royale des Plantagenêts. Enrichie comme nulle autre, elle a été transformée en prison par Napoléon Ier. Visite de l'une des plus belles abbayes de France.



http://photos.piganl.net/bernard_clairvaux/cpa_abbaye_clairvaux.jpg

 

Elle fut pendant sept cents ans un monastère, pendant un siècle et demi une prison, et se veut aujourd'hui centre culturel. Aux calmes confins de l'Anjou et de la Touraine, l'abbaye de Fontevraud cache ses vies agitées derrière ses hauts murs de tuffeau, chapeautés d'ardoises sévères. Pour la trouver, il faut s'enfoncer, à quelques kilomètres de la Loire, dans les rues d'un bourg balzacien proche de Saumur. Franchissez un porche de style classique, puis une cour d'honneur un peu défraîchie : c'est là, sur fond de vallon boisé, que l'une des plus belles abbayes de France déploie son clair dédale de clochers, de cloîtres, de jardins et de miradors désaffectés. Chaque pas, dans cet enclos enchanté, ménage une découverte. Dans un nuage de poussière, des ouvriers s'affairent, tels des bâtisseurs de cathédrales, sur un échafaudage qui masque la façade de l'église abbatiale. A gauche, une allée de pavés roses savamment inégaux part vers le somptueux chevet de l'église. Vers la droite se profile la tour d'Evraud, hérissée de clochetons à l'étrange allure néobyzantine - les cuisines du monastère, croyait-on ; en fait, d'après des recherches récentes, des anciens fumoirs destinés à « fumer » les aliments pour mieux les conserver. Aucun hiatus, nulle verrue, malgré la stratification des époques : qu'ils soient du XIIe ou du XVIIIe siècle, les bâtiments de tous styles s'imbriquent en une parfaite polyphonie. Un peu plus loin, sous les coupoles presque orientales de l'église abbatiale, des touristes anglais s'attroupent autour du gisant à la polychromie fanée...


Fontevraud . De l'abbaye à la prison

Par François Dufay
publié dans L'Histoire n° 286 - 04/2004  Acheter L'Histoire n° 286  +


Crédit photographique sur le blog

http://photos.piganl.net/bernard_clairvaux/cpa_abbaye_clairvaux.jpg

 

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