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http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/2/8/2/9782021023282.jpgIl y a eu les biographies, les romans, les enquêtes, les recueils d’images et autres bandes-dessinées. Tant d’ouvrages «sur» Marilyn Monroe, mais pas encore «de» Marilyn Monroe. Pour la première fois, un livre intitulé "Fragments" va paraître avec pour signature ce nom qui déchaîne bien souvent les passions. Les Éditions du Seuil, en collaboration avec le producteur de cinéma Stanley Buchtal, vont sortir un recueil de poèmes, d’extraits intimes de journaux, et de lettres, reproduits en fac-similé. Les fans de l’icône glamour des années 50 vont découvrir une femme amatrice de grande littérature, et apercevoir la sensibilité intellectuelle de Marilyn, qui passait souvent pour plus superficielle qu’elle ne l’était.

 

Dans une interview au «Figaro», le coresponsable de l’editing chez Le Seuil, Bernard Comment, a livré quelques grandes lignes de l’ouvrage. «Il y a une certaine mélancolie dans le ton du livre, et ce qui est très beau dans certaines notes est la façon avec lesquelles s'associent les idées, même si elles sont disséminées sur la page», explique-t-il. Des références culturelles sont semées tout au long de l’oeuvre, du dramaturge Arthur Miller, un de ses trois maris, au grand Samuel Beckett, en passant par James Joyce, écrivain du XIXe siècle. «On retrouve, dans ses textes très personnels, James Joyce, qu’elle avait découvert à vingt-six ans, en interprétant des extraits du mythique monologue de Molly. Elle admirait également Samuel Beckett, aux succès naissants, alors qu'elle fréquentait l'Actor's Studio, à son arrivée à New York. Plus surprenante encore, sa fascination pour le barde Walt Whitman, le fondateur de la poésie américaine moderne», raconte Bernard Comment au «Figaro.»

 

Dix-neuf ans de textes personnels

Ce fonds précieux d’écrits commence en 1943, alors que Norma Jean Baker n’a que 17 ans, et s’étale jusqu’à la veille de sa mystérieuse mort, dans la nuit du 4 au 5 août 1962. Et si cette parution est possible, c’est grâce à Anna Strasberg. La veuve de Lee Strasberg, fondateur de l’Actor’s Studio fréquenté par Marilyn, et surtout héritier de la blonde pulpeuse, est la responsable du Marilyn Monroe Estate. C’est elle qui a confié ces textes à Bernard Comment pour en faire un recueil, qui sera sûrement l’un des ouvrages phares de la rentrée littéraire de cette année.

La sortie mondiale du livre est prévue pour le 12 octobre prochain, publié en France aux éditions du Seuil dans la prestigieuse collection «Fiction & Cie.» Elle sortira en deux versions, une classique et une de luxe, éditée sous une couverture toilée rose. Dans les deux cas, le livre sera fourni avec en supplément une trentaine de photos personnelles de la star. Des vraies révélations sur cette femme qui a bien souvent véhiculé une image contraire à sa vraie personnalité. Point final

www.parismatch.com/.../

 

 

http://www.cespetitsriens.fr/wp-content/uploads/Marilyn-Monroe-Fragments1.jpgC'est le livre que tout le monde attend : « Fragments » paraîtra aux Éditions du Seuil le 7 octobre, et simultanément dans une dizaine de pays. Il rassemble des poèmes, des écrits intimes et des lettres - tous inédits - de Marilyn Monroe. Et il montre, de manière bouleversante, combien cette lumineuse idole des foules était désespérée, suicidaire et douée pour l'écriture. Extraits en exclusivité Avec Europe 1

Jamais une femme ne fut, en même temps, plus surexposée et plus énigmatique, ne semblant s'offrir que pour mieux se refuser. Les milliers d'ouvrages qu'on lui a consacrés n'y ont rien changé : celle dont Arthur Miller disait qu'elle était « moitié reine, moitié enfant abandonnée, parfois agenouillée devant son propre corps, parfois désespérée à cause de lui», demeure un insondable mystère. Et voici que, pour la première fois, Marilyn Monroe devient lisible, au sens propre. Aucune star planétaire, en effet, n'a jamais laissé, dans ses tiroirs, une telle somme de textes intimes (d'autant plus intimes qu'elle se garda toujours de les publier) ni montré, depuis son plus jeune âge, une telle aptitude non seulement à l'écriture mais aussi à l'autoanalyse. Il aura fallu presque un demi-siècle après sa disparition pour y avoir accès.


Que contient donc ce livre dont les premières lignes datent de 1943 - elle a alors 17 ans - et les dernières de 1962, quelques jours avant sa mort ? Des pages de journal intime, des lettres, des poèmes (sur les fleuves, les ponts, les marins), des pensées fugitives, des notes de travail et même une recette de dinde farcie. Et autant de cris, de larmes, d'effrois, d'humiliations, d'appels à l'aide désespérés. C'est ce qui frappe le plus, à la lecture des « Fragments » de cette vie triomphante et saccagée : la souffrance chronique, l'irrémédiable solitude, la peur perpétuelle des autres et de soi-même, le manque de confiance, la dépression latente, l'impossibilité de l'amour, l'aspiration à la folie, la tentation du suicide (avec un cocktail de Seconal et de Tuinal), le besoin compulsif de toujours noter, sur des carnets ou des feuilles volantes, l'étendue d'un désastre qu'elle contemple avec une lucidité de médecin urgentiste envoyé sur des ruines.


Ils n'étaient pas nombreux, de son vivant, à comprendre combien la pin-up pulpeuse et dénudée des calendriers était, selon le mot d'Adamov, « réellement intelligente ». Ce recueil de textes, augmenté de fac-similés souvent cabalistiques, en apporte une preuve éclatante : à la recherche obstinée de la vérité, Marilyn ne cesse de vouloir comprendre le fantasme qu'elle incarne, le mythe vivant qu'elle représente, sa double part de réalité et d'irréalité, l'oppression d'un destin qui la dépasse, et la façon dont elle exerce un métier qui l'oblige à être gaie, hypermnésique, assurée, distanciée, ponctuelle - elle qui l'était si peu.


Ce livre montre enfin, dans la continuité, pourquoi elle a lentement acquis une culture à laquelle la petite Norma Jeane Mortenson n'avait pas eu accès ; comment elle s'est constitué une bibliothèque savante, dont chaque auteur était devenu, pour elle, un allié essentiel ; et de quelle manière cette femme complexée, jamais guérie de l'enfance, souffrant de n'être que si belle, a préféré cacher au monde entier ses débats intérieurs, ses monologues exaspérés, sa furieuse quête d'absolu et son amour fou des mots. Tout cela nous est donné. Le mythe prend chair. Enfin.

http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/dossier/101020/les-vies-secretes-de-marilyn.html


«Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres », par Marilyn Monroe, préface d'Antonio Tabucchi, 101 fac-similés, 33 photos, Seuil 272 p., 29,80 euros .

Jérôme Garcin

 

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