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  Les courts extraits de livres : 22/06/2007

 

http://www.galerie-creation.com/loly-clerc-hier-nos-vacances-o-2700604520-0.jpgLes présentations des éditeurs : 22/06/2007- Quoi de plus merveilleux que le temps des vacances ? Parenthèse enchantée, elles laissent au fond de chacun de nous les plus indélébiles des souvenirs... Ceux de grands départs à l'aube, de routes de campagne, de balades à vélo, des premiers bains de mer, de pique-niques en famille, de périlleuses glissades à ski, d'idylles rendues plus intenses par l'exotisme du décor...


Dès 1936 et l'avènement des congés payés, la notion de vacances prend sens pour tous, à l'échelle nationale. Tandis qu'auparavant « aller ailleurs pour ne rien faire » était une affaire de riches, les familles ouvrières se lancent dès l'après-guerre à la découverte des plages normandes.


C'est à travers une iconographie riche, variée, souvent étonnante, que l'on redécouvre avec délices, comme on tourne les pages d'un album de famille, les vacances d'antan...

 

  • Les courts extraits de livres : 22/06/2007

 

Les Années Folles- Au sortir de la Première Guerre mondiale, une seule idée : oublier les drames, la boucherie de Verdun, les souffrances et les angoisses des familles à l'arrière. Il faut retrouver insouciance et légèreté. Alors, entre 1920 et 1929 - l'année de la crise - s'étire une parenthèse éblouissante, une décennie de fêtes, de surprises, de nouveautés, d'audace. La France adopte un vieil adage espagnol : « Bien vivre est la meilleure revanche. » Mais il ne s'agira là que d'instants éphémères, comme un jour d'été entre deux saisons noires. Pour la petite tribu qu'est la haute société parisienne, composée de différents clans - l'aristocratie, la haute bourgeoisie, les intellectuels et les artistes, les gens de théâtre et le demi-monde -, cette période est une explosion à la fois créative et festive. Elle donne l'impression d'être en vacances perpétuelles. Et, bien entendu, les migrations estivales ou hivernales font partie intégrante de cette Belle Époque où quelques milliers d'individus se donnent en spectacle à eux-mêmes et au reste du monde.


On le sent, le fossé s'est creusé entre la bourgeoisie riche, très riche même, et les classes modestes dont le rythme de travail s'est accru sans que les salaires s'élèvent. Au début du siècle, quelques fonctionnaires, en particulier ceux du métro parisien, qui vient d'être inauguré, obtiennent une semaine de congés annuels « pour voir le jour ». Mais c'est l'exception. Si le « poinçonneur des Lilas » prend des vacances, c'est pour rester à la maison, ou bien se rendre dans sa famille en province. En effet, l'exode rural a commencé à la fin du XIXe siècle, et pour les jeunes ouvriers venus chercher du travail dans les zones industrielles, il n'est pas question de se couper de ses racines. Chacun économise pour revenir à l'occasion des fêtes chômées ou en grappillant un ou deux jours. A moins qu'il ne puisse trouver deux billets pour un train de plaisir et emmener sa fiancée à Dieppe ou plus loin, à Pornic. Pour eux, l'époque n'est pas très belle ! Reste une petite classe moyenne, une frange plus aisée, qui fréquente les pensions de famille, les petits hôtels.


Hier, nos vacances

Auteur : Loly Clerc

Date de saisie : 19/04/2007

Genre : Sociologie, Société

Éditeur : Aubanel, Paris, France

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