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09/06/2011- « Coquetterie : Se dit le plus souvent des femmes », précisent les dictionnaires. Étonnant paradoxe, puisque la coquetterie renvoie étymologiquement au cri du
coq, mâle par excellence, aux couleurs chatoyantes. Le mot apparaît au XVe siècle, mais la pratique est bien plus ancienne. L'auteur la définit comme la recherche de singularité par l'artifice
dans l'apparence. Et dans ce domaine, les hommes n'ont pas été en reste : mignons, marjolets, muguets, dandys, zazous, punks n'ont souvent au cours des siècles rien eu à envier aux femmes en fait
d'accoutrements, coiffures, parfums, fards et bijoux, mais au risque de paraître efféminés. Car la coquetterie est aussi, socialement, un agent de différenciation des sexes et, individuellement,
une attitude face à la vie et à soi-même. C'est ce que démontre magistralement Jean Claude Bologne en révélant, à travers l'histoire, les deux faces de la coquetterie masculine, fascinante d'un
côté, répulsive de l'autre.
Philologue formé à l'université de Liège, historien et romancier très en vue, Jean Claude Bologne a publié depuis 1986 une trentaine d'ouvrages relatifs à l'histoire des mœurs, parmi lesquels : Histoire de la pudeur ; Histoire du célibat et des célibataires ; Histoire de la conquête amoureuse ; Pudeurs féminines. Il est président de la Société des gens de lettres.
La revue de presse Nicolas Kiertzner - L'Express, juin 2011
Le métrosexuel ("homme très soucieux de son apparence"), néologisme inventé par un journaliste britannique, n'aura pas changé la face du monde, mais modifié l'appréhension de la coquetterie, jusqu'ici associée à la seule féminité. Juste retour des choses, le terme renvoyant au cri du coq, animal masculin s'il en est, rappelle l'historien Jean-Claude Bologne dans son Histoire de la coquetterie masculine, aussi fouillée que novatrice.
Auteur : Jean Claude Bologne
Date de saisie : 08/07/2011
Genre : Histoire
Éditeur : Perrin, Paris, France
Collection : Pour l'histoire