Document 2010 - Le 15 janvier 1947, le corps d'une
jeune femme, Elizabeth Short, est retrouvé coupé en deux dans un terrain vague de Los Angeles. Ce meurtre particulièrement horrible, - la victime a été battue de façon absolument ignoble avant
d'être achevée, puis coupée en deux -, fait aussitôt la une de tous les journaux. L'enquête commence, mais après quelques petites avancées, ne donne rien.
Deux ans plus tard, un jury d'accusation est convoqué et demande aux enquêteurs du District Attorney de Los Angeles de mener une enquête indépendante : il s'avère qu'inefficace, - les meurtres de femmes continuent -, la police de Los Angeles est aussi très corrompue.
Les enquêteurs du District Attorney auront bientôt un suspect, mais ne donneront jamais son nom. Et pendant un demi siècle l'affaire passera d'inspecteurs de police en inspecteurs de police sans être jamais résolue.
Jusqu'au jour de mai 1999, où l'ex-inspecteur des Homicides du LAPD, Steve Hodel, l'auteur de ce livre, tombe, dans les papiers de son père qui vient de décéder, sur une photo qui le bouleverse : celle d'Elizabeth Short. Que vient faire dans le portefeuille de son père la photo du Dahlia Noir.
Le flic qu'il est toujours ne peut pas faire autrement que de se lancer dans une enquête qui va lui prendre deux ans de sa vie et, horreur des horreurs, lui donner la solution non seulement de ce meurtre mais de bien d'autres encore, - dont celui de la mère de James Ellroy.
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La revue de presse Jean-Yves Bochet - Télérama
Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague près de Hollywood, on découvre le corps
nu, coupé en deux et atrocement mutilé d'une jeune femme. Elizabeth Short, «le Dahlia noir». Qui a pu tuer de façon si sauvage cette jeune apprentie starlette de 22 ans ? Dans le mois qui suit,
de nombreux suspects font la une des journaux, mais aucun d'entre eux n'est vraiment pris au sérieux par la police et l'affaire, non résolue, devient rapidement l'une des plus célèbres dans les
annales du crime aux Etats-Unis... Steve Hodel a travaillé à partir des journaux de l'époque, des dossiers de la police, de documents familiaux et d'entretiens avec les rares survivants ayant
pris part de près ou de loin à l'affaire. L'enquête est passionnante, Steve Hodel connaît bien son métier et on suit avec fébrilité l'investigation minutieuse de cet homme qui, petit à petit,
accumule un faisceau d'indices extrêmement troublants contre son père. Le portrait qu'il en fait est fascinant... D'autres éléments, plus ou moins probants, jalonnent l'enquête sur cette «énigme
au coeur du mystère», mais le plus troublant est l'acharnement de Steve Hodel à produire la vérité sur la monstruosité de son père. Eloigné de lui pendant presque toute sa vie, il ne le
découvrira vraiment qu'après sa mort, et de quelle manière ! Son livre est une sorte de tombeau noir élevé à la mémoire d'un homme à la fois admiré et profondément haï par son fils. Aux dernières
nouvelles, la police de Los Angeles a refusé de rouvrir le dossier et Steve Hodel prépare un autre opus sur les meurtres de son père, antérieurs à celui du Dahlia noir. Affaire à suivre.
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La revue de presse Gérard Meudal - Le Monde
Avec l'enlèvement du bébé de Lindbergh, c'est probablement l'affaire criminelle qui a le plus passionné l'opinion publique
américaine. Pendant plus d'un demi-siècle, elle a suscité toutes sortes d'hypothèses et de nombreux livres dont, en 1987, Le Dahlia noir, de James Ellroy... Le 15 janvier 1947, le corps d'une
jeune femme de 22 ans, Elizabeth Short, est retrouvé coupé en deux dans un terrain vague de Los Angeles. La jeune fille a été violée et torturée. Sa beauté ténébreuse, ses rêves de starlette et
ses habitudes vestimentaires lui valent rapidement le surnom de "Dahlia noir".
En 1999, un ancien inspecteur des homicides de Los Angeles, devenu détective privé, Steve Hodel, découvre dans les affaires personnelles de son père George, mort à 92 ans, un petit album de
photos qui l'intrigue beaucoup. Y figurent des portraits de ses proches mais aussi deux photos d'une jeune femme en qui il reconnaît assez rapidement la tristement célèbre Elizabeth Short.
Commence alors une enquête au terme de laquelle Steve Hodel parvient à la conclusion que le meurtrier du Dahlia noir n'est autre que son père George Hodel, responsable sans doute d'autres
assassinats. En fait, Steve Hodel connaissait mal son père, lequel s'était marié quatre fois et avait eu dix enfants. La biographie qu'il retrace de lui est à la fois passionnante et
décevante...
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La revue de presse Eric Libiot - L'Express
Cet article aurait pu n'être qu'une interminable suite de superlatifs et de points d'exclamation. Il faut dire que le récit de Steve Hodel va bien au-delà de ce bon vieux cliché qui veut que la réalité dépasse toujours la fiction. Non seulement elle la dépasse effectivement, mais elle lui met une vraie rouste, au moins douze tours dans la vue, et réduit à néant les espoirs des romanciers désireux d'imaginer la traque d'un serial killer. L'histoire de Steve Hodel, ancien ponte de la police de Los Angeles aujourd'hui à la retraite, est à triple détente : il résout, soixante ans après, l'une des plus grandes affaires criminelles américaines qui soient, l'assassinat d'Elizabeth Short, surnommée «le Dahlia noir» ; il découvre que le coupable était son propre père... Il suffira de quelques pages pour sentir que les superlatifs et les points d'exclamation vont courir jusqu'aux dernières pages, et bien après. Incroyable ! Extraordinaire ! Étonnant ! Passionnant ! Hallucinant ! Ahurissant !... Etc., etc. !
Auteur : Steve Hodel
Traducteur : Robert Pépin
Date de saisie : 03/03/2010
Genre : Policiers
Éditeur : Seuil, Paris, France
Collection : Seuil Policier
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