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http://ecx.images-amazon.com/images/I/41B34NM36YL._SL500_AA300_.jpghttp://idata.over-blog.com/0/01/23/60/Michel3/pierre-assouline.jpg.gifTapi dans les recoins les plus secrets du Lutetia, un homme voit l'Europe s'enfoncer dans la guerre mondiale. Édouard Kiefer, Alsacien, ancien flic des RG. Détective chargé de la sécurité de l'hôtel et de ses clients. Discret et intouchable, nul ne sait ce qu'il pense.


Dans un Paris vaincu, occupé, humilié, aux heures les plus sombres de la collaboration, cet homme, pourtant, est hanté par une question : jusqu'où peut-on aller sans trahir sa conscience ?


De 1938 à 1945, l'hôtel Lutetia - l'unique palace de la rive gauche - partage le destin de la France. Entre ses murs se succèdent, en effet, exilés, écrivains et artistes, puis officiers nazis et trafiquants du marché noir, pour laisser place enfin à la cohorte des déportés de retour des camps.


En accordant précision biographique et souffle romanesque, Pierre Assouline redonne vie à la légende perdue du grand hôtel, avec un art du clair-obscur qui convient mieux que tout autre au mythique Lutetia.


Pierre Assouline est écrivain et journaliste. Il est notamment l'auteur de dix biographies et de quatre romans.

 

  • La revue de presse Christophe Ono-dit-Biot - Le Point du 3 février 2005

 

Printemps 1945. Devant le Lutetia, l'unique palace de la rive gauche, une foule guette l'arrivée des «spectres en pyjama» retour des camps de la mort. De Gaulle l'a réquisitionné pour accueillir les déportés encore abasourdis par les derniers mots de leurs geôliers... Tapi derrière les baies vitrées, un homme observe. Il s'appelle Edouard Kiefer, et c'est le détective de l'hôtel. Celui qui en prend le pouls, entre parties de fesses et messes basses,... le livre archi-documenté d'Assouline a fait le pari de rendre son lustre romanesque à un lieu de légende qui sert encore, aujourd'hui, les meilleurs mojitos de Paris. Si les murs pouvaient parler, a-t-on coutume de dire. Il suffit qu'ils murmurent à l'oreille d'un écrivain...

 

  • La revue de presse Michel Grisolia - L'Express du 31 janvier 2005

 

S'il avait été un paquebot, le Lutetia eût ressemblé au Titanic voguant vers la catastrophe dans un sillage de parfum, de champagne et d'insouciance. Femme, Lutetia eût été, pendant la guerre, séductrice à deux visages, aristo et secrétaire, souris grise et résistante. Mais Lutetia est un palace, le seul de la rive gauche. L'homme qui en détient les clefs s'appelle Pierre Assouline. Biographe d'Hergé, d'Albert Londres et de Simenon, Assouline a retenu la leçon de ces géants : n'adopter qu'un seul point de vue. Sa réussite est magistrale.

Elle le doit d'abord au choix du narrateur. Attachant, cet Edouard Kiefer, alsacien, bilingue, célibataire et - c'est capital - protestant. Ancien flic, il est devenu le détective de l'hôtel.... L'ambiguïté du personnage, qui finit par aider, presque à son corps défendant, la Résistance, fait la force du livre, au même titre que les oscillations du navire Lutetia lui-même, ballotté du déshonneur au rachat par les vents contraires de l'Histoire...

 

  • La revue de presse Gilles Heuré - Télérama du 12 janvier 2005

 

C'est un roman autant qu'un livre d'histoire. Le héros en est un détective, celui de l'hôtel Lutetia. Edouard Kiefer, ancien poilu blessé de guerre, ancien flic, habite l'hôtel et en connaît les secrets. Chapardages, marivaudages, rien ne lui échappe. Si ce n'est peut-être le cours des choses. Car l'hôtel est une plaque tournante de ces années de tumulte qui vont de l'entre-deux-guerres à la Libération... A l'image de ce beau roman pudique, Kiefer est un héros modeste, porté par la grande et la petite histoire, guidé par un romancier habile à restituer l'émotion dormant dans les archives.

Lutetia

Auteur : Pierre Assouline

Date de saisie : 03/03/2010

Genre : Romans et nouvelles - français

Éditeur : Gallimard, Paris, France

 



http://www.heimatsammlung.de/topo_unter/frankreich_ab_04/images-02/lutetia-393.jpgLe célèbre hôtel Lutetia à Paris a été vendu au groupe israélien Alrov, annonce le Groupe du Louvre dans un communiqué parvenu samedi, sans préciser le montant de la transaction.


Fondé en 1978, le groupe immobilier Alrov est notamment à la tête de deux hôtels de luxe à Jérusalem, The David Citadel et The Mamilla Hotel. Il a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 185,6 millions d'euros, pour un résultat net de 94 millions d'euros.


En mai, des sources concordantes avaient indiqué que le groupe Alrov allait acheter le Lutetia pour 150 millions d'euros, avec l'objectif d'en faire le palace de la rive gauche. Le groupe Alrov avait alors annoncé avoir déjà versé 10 millions d'euros en vue de l'acquisition de hôtel, qui fête cette année son centenaire.


UN SYMBOLE


Le rachat du Lutetia par un groupe israélien est tout un symbole : cet hôtel avait été réquisitionné durant l'Occupation par les nazis puis avait accueilli les rescapés des camps à leur libération.


Louvre Hôtels (filiale du groupe du Louvre), propriété du fonds américain Starwood Capital depuis 2005, est le deuxième groupe hôtelier en Europe derrière Accor.


Starwood, dont la dette s'élève à 1,6 milliard d'euros, veut se désengager de l'hôtellerie de luxe (Crillon, Concorde Lafayette, Martinez...) et ne garder que l'hôtellerie économique (Kyriad, Campanile, Première Classe).

L'hôtel Lutetia à Paris vendu au groupe israélien Alrov

LEMONDE.FR | 07.08.10 | 15h57

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/08/07/l-hotel-lutetia-a-paris-vendu-au-groupe-israelien-alrov_1396856_3234.html

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