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http://s3.static69.com/m/image-offre/c/9/c/3/c9c3a69fc28c28c839463ad4bdb7be7b-300x300.gifDate de parution : 03/04/2003 - Rien n'est plus romanesque que la vie de la danseuse et interprète de pantomimes Caroline Otero. Cette Galicienne née de père inconnu (ou fille d'un curé ?), chassée par sa mère à l'âge de douze ans, quitta son foyer avec comme seul atout ses charmes. Après avoir débuté dans les cabarets de Barcelone, une prestation spectaculaire au Grand Vefour marqua le commencement d'une carrière fulgurante et internationale : d'abord au Cirque d'été, puis aux États-Unis en 1890 où elle devint la Diva adulée. De retour à Paris, elle conquiert pendant presque vingt ans son public : des Folies-Bergères au Théâtre des Mathurins, elle interprète surtout des rôles de belle étrangère, (Une fête à Séville, La Chulapa, Rêves d'opium, La Dominicaine) sans oublier le rôle de Carmen. Amie de Colette, rivale de la Carmencita, autre Espagnole et plus tard de Liane de Pougy, de Cléo de Mérode ou d'Émilienne d'Alençon, la reine de l'élégance fréquente les hauts lieux parisiens, aux bras de riches banquiers ou de rois, et de celui qui fut longtemps son amant, le président du Conseil Aristide Briand. A quarante ans, en pleine gloire, la Belle Otero décide de se retirer et s'installe à Nice, jusqu'à la fin de sa vie. Son amour du jeu lui fait perdre presque toute sa fortune au casino de Monte Carlo. Elle meurt seule, dans la plus grande indigence, dans sa chambre meublée de l'hôtel Novelty, à l'âge de quatre-vingt-seize ans, en 1965. Cette biographie, enrichie de documents d'archives inédits et d'une centaine de photographies, retrace un destin incroyable qui fut intrinsèquement lié à celui de la Belle Époque parisienne. C'était aussi la naissance de la Côte d'Azur qui accueillit Otero parmi tant d'autres. Javier Figuero réside à Madrid. Auteur d'une douzaine d'ouvrages, ce journaliste a travaillé pour El Pais et El Mundo et travaille actuellement au Service de l'information de la Télévision espagnole. Marie-Hélène Carbonel est professeur de lettres hispaniques et de civilisation espagnole et vit à Nice. Elle y a créé la Chaire Goya, au Centre universitaire méditerranéen.

 

La véritable biographie de la belle Otero et de la Belle époque

"ruine moi mais ne me quitte pas"

Auteur : Marie-Hélène Carbonel

Éditeur : Fayard

Collection : Biographies Historiques

Date de parution : 03/04/2003

 

La belle Otéro

Un illustre inconnu soumis le 01/05/2009 par Claude Quétel dans Mensuel n°749 à la page 93 | Payant

Cette demi-mondaine était plus connue pour ses conquêtes - rien que du beau linge - que pour ses prestations artistiques.

Il ne saurait y avoir de Caroline Otéro ni moins encore d'Otéro mais que de « Belle Otéro ». Toute la carrière de cette femme fut consacrée à la conquête puis à la défense de ce titre, suivie de la décadence. Cette Espagnole de Galice voit le jour en 1868 dans une famille misérable. Violée à 12 ans, chassée par sa mère, prostituée à 14 ans, « mariée » à 16 avec un petit aventurier catalan qui lui sert à la fois de maquereau et d'imprésario dans de vagues pantomimes foraines, Caroline, qui se fait déjà appeler la « Belle Otéro », connaît assurément une dure et triste jeunesse. En 1890, elle [...]

http://www.historia.fr/mensuel/749/la-belle-otero-01-05-2009-53804

 

La vie mondaine des demi-mondaines

Moments d'Histoire soumis le 01/02/2003 par Claude Dufresne * dans Mensuel n°674 à la page 30 | Payant

Coup de balai sur les trottoirs de l'Hexagone : le ministre de l'Intérieur s'attaque au racolage passif, les sénateurs dénoncent l'esclavage moderne. Qu'il semble loin l'univers ouaté des cocottes convoitées par les grands de ce monde ! Retour sur le quotidien des plus en vue de ces dames... et de leurs clients.

La prostitution n'a pas toujours eu le sens qu'on lui donne de nos jours. Chez les Anciens, elle est associée à  l'idée d'hospitalité. En Égypte et en Inde, elle est organisée par des prétures et à  leur propre bénéfice. Plus tard, les potentats d'Asie organisent le " travail " en série, dans des établissements d’État.

La première réglementation est établie en Grèce par Solon qui fonde à  Athènes les maisons closes. Il confie la direction de ces institutions d'Etat à  des fonctionnaires des contributions, les pornotropos , qui se chargent d'encaisser l'argent des [...]

http://www.historia.fr/mensuel/674/la-vie-mondaine-des-demi-mondaines-01-02-2003-55032

 

La Véritable Biographie de la Belle Otéro et de la Belle Epoque

LIVRES soumis le 01/10/2003 par Javier Figuero et Marie-Hélène Carbonel dans Mensuel n°682 à la page 84 | Payant

La Belle Otéro, née dans la misère de la Galice des années 1860, fut la plus célèbre croqueuse de diamants de l'histoire du demi-monde. Tous les souverains d'Europe et d'Asie se disputèrent ses faveurs, et son cou s'orna des parures des plus grandes souveraines, Marie-Antoinette, Eugénie ou Sissi. Ce fut pourtant un républicain, Aristide Briand, " un homme, un vrai ! " disait-elle, qui lui resta fidèle jusqu'à  sa mort en 1932. Cette biographie, malheureusement un peu trop diluée dans la restitution historique d'une Belle Époque dont elle fut l'une des icônes, rend hommage à  sa beauté [...]

 

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