Lena Rochat a huit ans, douze ans, quinze ans. Elle grandit sous
les soins et le regard de Victor Julius Lehmann de Calberère, l’homme qui l’a enlevée et la séquestre chez lui, dans la vieille buanderie désaffectée, au sous-sol.
Ensemble, le soir, ils entonnent cantiques et louanges. Mais pour qui Lena chante-telle vraiment ? Pour Dieu, ou pour Victor ? Car Victor est son Dieu. Et d’un rapt, elle vit un ravissement, au sens chrétien du terme…
Anne-Sylvie Sprenger (en médaillon) s’inspire ici d’un fait divers emblématique : l’enlèvement de Natascha Kampusch et le récit complexe et contrasté que cette dernière a livré de ses années de détention.
Elle interroge les liens troubles unissant victime et agresseur, mais force surtout notre regard à se tourner vers notre propre fascination face à ces faits divers. Qui persécute vraiment ces victimes ? Leur seul bourreau présumé, ou également nos certitudes, qui jugent et condamnent sans savoir ?
Saluée dès son premier roman comme une voix mature liant, avec douceur et cruauté, la noirceur et la pureté, la Suissesse Anne- Sylvie Sprenger est l’auteur chez Fayard de Vorace (2007) et de Sale fille (2008).
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