En France, près de la moitié des décès (48 % en 2010) a été précédée d'une décision médicale ayant pu hâter la
mort du patient. Mais des médicaments ont été donnés pour mettre délibérément fin à la vie dans seulement moins de 1 % des cas. Les décisions prises s'appuient dans leur grande majorité sur les
dispositions de la loi Leonetti qui permet sous certaines conditions de limiter ou d'arrêter un traitement, ou d'administrer des médicaments afin de soulager les souffrances du patient, qui
peuvent avoir pour effet d'avancer la survenue de la mort. Toutefois, les prescriptions légales encadrant ces décisions ne sont pas encore totalement connues ou respectées : les décisions
de fin de vie ne sont pas toujours discutées avec les patients et les équipes soignantes ; la rédaction par les patients de directives anticipées, proposée par la loi Leonetti pour que les
soignants prennent en compte leurs souhaits, reste en pratique très rare.
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Lire cette étude de Sophie Pennec, Alain
Monnier, Silvia Pontone et Régis Aubry (INED)
- Vient aussi de paraître : Philippe Bataille, A la vie, à la mort. Euthanasie : le grand malentendu (Autrement, 2012)
Par La rédaction - Santé publique