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http://www.decitre.fr/gi/39/9782847243239FS.gifDocument 24 février 2011 - Le dossier des disparus de Mourmelon n’aurait jamais dû être refermé ! Il doit être ouvert à nouveau, car il s’agit d’une véritable affaire d’État ; tout ayant été fait pour que ce scandale n’éclabousse pas l’Armée, “ la grande muette ”.


Au cours de cette enquête, on croise des militaires haut gradés et bien d’autres personnages troubles, parties prenantes dans cette affaire, et qui ne seront jamais inquiétés. Cependant, un seul nom sera retenu, celui de Pierre Chanal. Celui qui, dès son arrestation, clamait qu’il n’était pas “ le seul militaire ” dans ce dossier.


Ce livre est basé sur des faits précis et des preuves. Il révèle que l’affaire va bien au-delà des 8 disparitions et meurtres officiellement retenus, et qu’il reste aujourd’hui 21 disparitions inexpliquées, y compris des meurtres classés en suicide.

 

L’enquête listera officiellement 63 “ délinquants sexuels pervers ”, tous gradés, au sein de Mourmelon, notamment des colonels et des commandants. Une réalité dissimulée sous une énorme chape de plomb.


Ce livre raconte le calvaire de dizaines d’appelés, traqués lors de véritables chasses à l’homme se terminant par des viols ! Autant de faits permettant d’affirmer que l’affaire des disparus de Mourmelon, dite l’affaire Chanal, est aussi une affaire d’État.

 

Extraits:


" Je me suis entretenu avec le frère de Patrick Gache : je tenais à avoir sa version des faits et notamment qu’il évoque la tentative d’intimidation dont sa famille a été l’objet. {...}


Un mercredi, c’était au mois de septembre ou d’octobre 1987, trois individus, des militaires à l’évidence, même s’ils étaient vêtus de noir, sont venus sonner au domicile de mes parents. Deux d’entre eux ont engagé une conversation extrêmement tendue avec mon père, tandis que le troisième faisait obstruction devant la porte. Mon père fut mis en demeure de « faire cesser tout ce cirque avec la presse » :


Ton fils est un déserteur, un point c’est tout, lui a-ton asséné.


Mon père ne voulait pas en démordre : il soutenait que Patrick avait été enlevé et qu’il s’agissait d’une affaire de mœurs…


Tu racontes n’importe quoi, lui a dit l’homme. Y a pas de pédés dans l’armée.


Les contradictions ne manquaient pas : tantôt Patrick avait déserté, tantôt il avait rejoint la Légion.
 
 


Il n’y a pas d’affaire des « Disparus de Mourmelon », tu divagues mon pauvre vieux, a poursuivi l’homme. Tu te crois malin ? Mais réfléchis bien : tu es fonctionnaire et tu as encore deux mômes à nourrir. Et là, tu prends tous les risques, dont celui de te faire virer à cinquante balais. " 


" Les dysfonctionnements de l’Armée, le choix évident qui a été le sien - nier l’évidence, la réalité des faits - ne sont, je pense que cet ouvrage l’aura montré, que la résultante d’une volonté : celle de protéger certains parmi ses membres. Les familles des Disparus ne pourront connaître d’apaisement véritable que lorsqu’elles auront le sentiment que le dernier pan du voile aura été levé : celui de l’implication de l’Armée et de certains parmi ses gradés. Maître Paris donne les “ clefs ” qui permettraient de rouvrir le dossier. "

 

Les disparus de Mourmelon : Contre-enquête, Tout n'a pas été dit

Broché 300 pages

Éditeur : Jacob-Duvernet (24 février 2011)

 

Eric Bellahouel a été collaborateur du journal Le Nouveau Détective et l'auteur de nombreux documentaires.

 

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