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http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9d/Sergei_Kirov.jpg/220px-Sergei_Kirov.jpgLe 1er octobre 1934, Sergheï Kostrikov, dit Kirov (48 ans), est assassiné dans des conditions mystérieuses à Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). L'homme n'est autre que le secrétaire du Parti communiste pour la région de Leningrad. C'est aussi un proche de Staline et son dauphin présumé.


Sa mort va être le prétexte à une sinistre vague d'épuration au sein du Parti communiste de l'Union Soviétique, connue sous le nom de «procès de Moscou». Les accusés de ces trois procès, des bolchéviques de la vieille garde léniniste, plaideront tous coupables et feront amende honorable. La plupart seront exécutés...

André Larané

 

1er décembre 1934 - Assassinat de Kirov et purges staliniennes

http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19341201

 

 

 

http://www.decitre.fr/gi/14/9782804801014FS.gifDocument 2006 - Au soir du 1er décembre 1924 -jour de l'assassinat du chef du Parti de Léningrad, Sergueï Kirov -, Staline ordonne d'élargir et d'accélérer la répression de tous les suspects de la «préparation d'actes terroristes». Le signal de la plus gigantesque répression policière du XXe siècle est donné.

Pendant quatre ans des milliers de responsables du régime soviétique vont être arrêtés, emprisonnés et souvent exécutés. Ces procès ont marqué l'histoire par trois aspects sur lesquels on continue toujours à se pencher : la liquidation de tous les anciens opposants à Staline - ralliés pour la plupart à sa politique - va s'étendre, par cercles concentriques, à la majeure partie des cadres dirigeants du régime ; les accusés soumis à des procès publics avoueront unanimement les crimes les plus abominables et les plus invraisemblables ; une fraction notable de l'opinion internationale manifestera se crédulité à l'égard de ces mascarades judiciaires ou se cantonnera dans une expectative prudente.

Nicolas Werth retrace ici, parallèlement au récit mouvementé des ((grands procès», la genèse et la dynamique de ce moment paroxystique de la logique totalitaire. Il le fait en tenant compte des données nouvelles et des discussions historiques récentes.

Au-delà des banalités sur le culte de Staline ou des généralités sur le totalitarisme, l'auteur apporte des clefs d'interprétation qui permettent de mieux cerner cette période tragique.

Un livre aussi passionnant que l'était le film de Costa-Gavras, "L'Aveu".

Nicolas Werth est normalien, agrégé d'histoire et spécialiste de l'histoire soviétique. Parmi ses diverses publications, on retiendra : Histoire de l'Union soviétique : 1900-1991 (PUF) et 1917, La Russie en révolution (Gallimard).

 

  • Les courts extraits de livres : 08/08/2006

 

Chaque procès répond ainsi, à un moment donné, à une stratégie politique précise. Le procès politique, comme l'écrit la Pravda, est un «signal». Rien n'y est laissé au hasard. La sélection des accusés, les thèmes de l'accusation, la teneur même des aveux, soigneusement «composés» par les instructeurs chargés de la préparation du procès, sont hautement significatifs : tous ces éléments doivent permettre de préciser, dans un moment d'extrême confusion, la catégorie particulière des «ennemis» de l'heure. Les leçons de chaque procès sont parfois ésotériques. Il arrive qu'elles soient controversées par ceux-là mêmes qui mettent en scène ces parodies de justice. Mais elles ont toutes un sens plus ou moins explicite, que l'historien se doit de déchiffrer.

Les procès de Moscou : 1936-1938

Auteur : Nicolas Werth

Genre : Histoire

Éditeur : Complexe, Paris, France

Collection : Historiques, n° 153



Liens utiles dans la revue l'Histoire



10/0007 | n°324 | Dossier Les crimes cachés du communisme | 4521 mots |payant

Les procès de Moscou restent le symbole de la répression stalinienne. Derrière ces grandes purges se cache cependant une opération d'une tout autre ampleur, demeurée secrète pendant soixante ans : l'exécution de 750 000 Soviétiques.

02/2006 | n°306 | Actualité | 1012 mots |payant

Georges Dimitrov, dirigeant communiste de la Bulgarie après la guerre, a tenu un Journal entre 1933 et 1949. Traduit pour la première fois en français, il éclaire, de l'intérieur, quinze années de communisme international*.

05/2001 | n°254 | Portrait | 1592 mots | gratuit

Son père, qui avait quitté la Russie en 1918, fut correspondant de guerre anglais sur le front de l'Est pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa mère, une diplomate britannique en poste à Moscou. A travers son oeuvre magistrale sur la société soviétique, Nicolas Werth est revenu, depuis plus de vingt ans, à son pays d'origine.

03/2005 | n°296 | Document | 5702 mots |payant

Collectivisation, déportations, famine : dans les années 1930, Staline a écrasé la paysannerie russe. On découvre aujourd'hui, grâce aux archives de l'ex-URSS, que les résistances à cette politique de destruction furent considérables. Nicolas Werth a lu pour nous ces documents exceptionnels, qui dévoilent un monde paysan en rébellion ouverte contre Moscou.



Lien utile dans la revue Histoire pour tous



Staline (Joseph,1879-1953) - Biographie

 

23 juil. 2010 ... Les « procès de Moscou » de 1936-38 voient ainsi l'exécution de nombreuses personnalités politiques (Zinoviev, Kamenev, Boukharine) mais ...
www.histoire-pour-tous.fr/.../1553-staline-joseph1879-1953-biographie.html

 

 

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