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http://www.cultura.com/ressources/products/1/0/10/2/8/2/929236.jpgDisponible en DVD le 7 juin, ce documentaire raconte la vie d’une jeune résistante parisienne dont l’existence bascule quand elle est arrêtée par la Gestapo. Devenue journaliste, elle couvre deux conflits majeurs, la guerre d’Algérie et celle du Vietnam.

 

Les parents de Madeleine Riffaud étaient instituteurs près d’Oradour-sur-Glane et connaissaient leurs collègues brûlés dans l’église du village. Madeleine Riffaud apprend le drame en 1944, ; elle est alors  engagée depuis 1941 dans un réseau de résistance. Elle n’a pas vingt ans et décide de tuer un officier dans une rue de Paris. Arrêtée par un milicien, elle est emmenée à la Gestapo rue des Saussaies et torturée. Elle est miraculeusement libérée lors d’un échange d’otages. Comme elle ne parvient pas à reprendre pied dans la vie civile, elle rencontre à l’hôpital Sainte Anne un psychiatre qui lui fait raconter sa détention, et la mort d’un petit garçon torturé sous ses yeux. Après cela, « j’ai essayé de vivre comme tout le monde mais je n’ai pas pu » explique-t-elle dans le documentaire bouleversant que lui consacre Philippe Rostan, un ancien assistant du cinéaste Pierre Schoendoerffer. Elle a compris, Madeleine Riffaud, que seules l’intéressaient désormais, « les situations limites et l’extrême danger ». C’est pourquoi elle devient reporter de guerre et couvre la guerre d’Algérie, côté FLN, puis celle du Vietnam, côté Vietcong. La mort brutale de sa mère à la suite d’un cancer du cerveau lui fait découvrir au début des années 70 l’univers de l’hôpital. Elle se fait engager comme agent hospitalier et publie en 1974 un livre sur les travailleurs des hôpitaux, « Les linges de nuit » (Press Pocket), qui eut un grand retentissement. Aujourd’hui, à 80 ans passés, elle continue à visiter les personnes seules et en fin de vie. Deux autres DVD de Philippe Rostan sont également disponibles. Dans « Inconnu présumé français », il raconte l’histoire - qui lui est proche - de ces hommes et femmes nés pendant la guerre d’Indochine d’une mère vietnamienne et d’un père « inconnu, présumé français ». Et dans « Le petit Vietnam », il relate l’arrivée des rapatriés d’Indochine en 1955 dans un village de l’Allier qui fut le lieu d’une intégration réussie. Par François Quenin dans HISTORIA.

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