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Document septembre 2008 - Le samedi 25 mai 1720, après dix mois et trois jours d'absence, arrive au large de Marseille le Grand Saint-Antoine.

A son bord, des hommes, du textile et... la peste. En acceptant de laisser amarrer ce vaisseau, Marseille ne soupçonnait alors pas qu'elle causait sa perte, et qu'elle allait ainsi se délester de près de 50 000 de ses habitants. Cette étude menée tambour battant par d'éminents historiens spécialisés dans l'histoire de la cité phocéenne, décrit minutieusement une catastrophe humaine, ses causes et ses conséquences dans la mémoire collective, et fait la part belle aux nombreuses idées reçues que les siècles ont traîné avec eux.

Ainsi apprend-on que toutes les couches sociales, sans distinction aucune, ont été touchées, ou encore que la maladie n'a pas véritablement provoqué de famine, mais plutôt un manque de ressources humaines considérables ayant rendu difficiles les relations de commerce. Ce tragique et apocalyptique épisode de notre histoire fut tellement incroyable dans ses différents degrés d'horreur, que l'on a l'impression, avec Marseille ville morte, d'être plongé dans une fiction digne des plus grands scénarios de films catastrophe.

Cet ouvrage nous rappelle également que l'homme doit faire preuve d'humilité face aux lois de la nature ; cela, nous le saisissons au quotidien : le tsunami survenu en Indonésie est toujours présent dans les esprits, et plus récemment encore le tremblement de terre en Chine ayant causé la mort de dizaines de milliers de personnes.

Marseille ville morte - La peste de 1720

Charles Carrière , Marcel Courdurié , Ferréol Rebuffat

Broché

Paru le : 10/09/2008



Récit : la peste à Marseille

Le 25 mai 1720, le Grand-Saint-Antoine accoste à Marseille avec un passager clandestin venu de Syrie, le bacille de la peste. À bord, une dizaine de personnes ont déjà succombé.

Les propriétaires du navire, discrètement prévenus par le capitaine, font jouer leurs relations pour éviter une quarantaine brutale qui empêcherait le débarquement de la cargaison.

Les médecins du port prennent l'affaire avec détachement et décident une quarantaine «douce» : les marins sont débarqués et enfermés dans un dispensaire.

Mais les hommes, une fois à terre, n'entendent plus s'occuper de leur linge sale. Ils en font des ballots qu'ils jettent par-dessus le mur à des lavandières...

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