Lors de son procès Jacob revendique haut et clair Le droit pour les pauvres de voler les riches.
Bien que n'ayant jamais tué personne (Pour cela et pour le reste il servira de modèle à Maurice Leblanc et à son Arsène
Lupin) il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité. Direction toute la Guyane et l'enfer. Il y fera 25 ans et trois mois (dont huit ans et onze mois aux fers). Debout. Sans jamais céder
sur quoi que ce soit. En dénonçant sans cesse l'administration pénitentiaire.
De retour en France en 1928 il s'installera comme marchand forain. Lors de la révolution espagnole on le soupçonnera
d'avoir fait passer des armes aux libertaires. Et le 28 août 1954, ne voulant pas connaître les affres de la vieillesse, il se suicidera en laissant un petit mot : «linge lessivé, rincé, séché,
mais pas repassé. J'ai la cosse. Excusez. Vous trouverez deux litres de rosé à côté de la panetière. A votre santé ! ».
Ce livre d'Alain Sergent (publié en 1950) est le fruit de nombreuses rencontres et discussions avec Jacob. De ce fait,
c'est un des meilleurs livres écrits sur Alexandre Marius Jacob.
Alexandre Marius Jacob est né le 27 septembre 1879 à Marseille. A 11 ans il embarque comme mousse et navigue sur toutes
les mers du monde. A treize ans, lors d'une escale à Sidney, il déserte. Puis il embarque, sans le savoir, sur un bateau pirate. Il assiste à un massacre et préfère ne pas renouveler
l'expérience. Bien lui en prend car ses «collègues» sont arrêtés et pendus quelque temps plus tard.
A 16 ans, après être tombé gravement malade, il abandonne la navigation et devient apprenti typographe. Il rencontre
alors les anarchistes. Un agent provocateur lui ayant procuré des explosifs et l'ayant dénoncé il est condamné à 6 mois de prison.
Il a 17 ans et à sa libération, la police prévenant systématiquement ses employeurs, il ne parvient pas à garder un
travail. Pour survivre il décide, donc, de faire de la «reprise individuelle» et il devient le chef des « travailleurs de la nuit », une bande de cambrioleurs un peu particulière puisqu'elle ne
cambriolait que «les parasites sociaux» et reversait 10 % de ses gains à la «cause». L'aventure durera plusieurs années. Jusqu'à ce qu'à Abbeville ça tourne mal et qu'un agent soit tué.
- La revue de presse Fabrice Drouzy - Libération du 23 février 2012
Escroc et perceur de coffres-forts, anarchiste militant, gouailleur méridional et gentleman cambrioleur - ces grandes manières inspirèrent à Maurice Leblanc son Arsène Lupin. Lors de son arrestation, en 1903, il revendiquait fièrement 156 vols qualifiés. Il avait 23 ans...
Le cinéaste Jacques Colombat dresse de ce Cartouche du XXe siècle un portrait déstructuré, illustré de petits dessins au
fusain de l'auteur, donnant une large place aux longues années de bagne à Cayenne qui firent du simple voleur un authentique résistant à la brutalité pénitentiaire.
Un anarchiste de la Belle Epoque : Alexandre Marius Jacob
Auteur : Alain Sergent
Date de saisie : 25/02/2012
Genre : Histoire
Editeur : Ed. libertaires, Saint-Georges-d'Oléron, France
Alexandre jacob, gentleman cambrioleur
article - 10/02/09 - alexandre jacob, gentleman cambrioleur - alexandre jacob a défrayé la chronique judiciaire dans les premières années du XXème siècle. A partir de sa correspondant inédite,…
http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-27779963.html
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il y a 5 jours – I'm squeezing kiwis on @timekiwi. Here's my new timeline ... Le blog de Philippe Poisson ( 10 février 2012 ). 1519 105 pages vues à la date du ..