Saint-Laurent-du-Maroni est la « capitale du bagne » colonial guyanais. L’expression est reprise par tous les historiens ayant travaillé sur la Guyane, devenue colonie pénale au milieu du
XIXe siècle. Nous pensons notamment à Danielle Donet-Vincent, Michel Pierre, Marion Godfroy, ou à Jean-Lucien Sanchez, pour les auteurs s’étant intéressés aux logiques du bagne guyanais, ainsi
qu’à Serge Mam-Lam-Fouck et à Michel Devèze concernant le processus de colonisation guyanaise. La dimension carcérale de la ville est effectivement incontournable, sans pour autant que l’on doive
limiter au bagne l’histoire de sa capitale. Pour pouvoir en étudier l’impact et la portée sur la vie sociale saint-laurentine, il est essentiel de replacer l’histoire de Saint-Laurent-du-Maroni,
à la fois dans l’histoire régionale guyanaise et dans l’histoire coloniale et judiciaire de la France, puissance colonisatrice dès le XVIe siècle.
Vivre à Saint-Laurent-du-Maroni « capitale du bagne» au statut unique1938-1949
Mémoire de Master 2 sous la direction d'Isabelle Merle
École des Hautes Études en Sciences Sociales
2009-2010
Doctorante en histoire sous la direction
[PDF] memoire corrigé