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 Portrait du jour : Alain Léonard, , auteur du  roman « Comme un souffle de vengeance  »

Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",

image modifiée par 

 

Actualisation portrait du jour Rachel Alain Leonard

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Rachel Alain Leonardauteur de romans.

Bienvenue Rachel Alain Leonard sur Culture et justice. Ph P

Alain Léonard, infirmier dans un hôpital clermontois, s'est mis à l'écriture en 2017. Il est plus connu pour ses romans historiques et de terroir, publiés aux éditions De Borée. Cette fois-ci, avec ce nouveau titre, il change radicalement de style pour écrire une histoire contemporaine. Une sorte de romance à l'aigre-douce, servie par des personnages qui ne laisseront pas le lecteur indifférent. Une plongée dans des milieux aussi divers que les quartiers huppés de la banlieue de Paris, les cités populaires et l'univers psychiatrique. Certaines scènes sont destinées à un public averti.

Bienvenue Alain sur le très prisé et discret Culture et justice  Ph P

« Je voudrais tout d’abord débuter cette présentation en remerciant chaleureusement Culture et justice d’ouvrir une fenêtre aux auteurs.

Je me présente : je m’appelle Alain Léonard, et à cette heure, mon épouse est en train de préparer mon gâteau d’anniversaire sur lequel les cinquante-cinq bougies auront du mal à tenir. Après une naissance dans les Bouches-du-Rhône à Martigues, la Venise provençale, j’ai pas mal bourlingué de droite à gauche, dans les cartons de déménagement d’un père gendarme. Puis c’est en Haute-Corse que la famille a pu se fixer assez longtemps pour que je puisse y passer la majeure partie de mon enfance et de mon adolescence. Mais le gène de la bougeotte s’était installé en moi. Dès ma majorité, une carrière militaire m’a fait connaître nombre de régions françaises ainsi que de nombreux pays, de l’Afrique aux Antilles en passant par l’Europe de l’Est. En 2000, estimant que l’armée pouvait se passer de mes services, je me suis définitivement fixé en Auvergne, fief de mon épouse, pour y exercer le métier d’infirmier et y élever mes trois enfants.

Rien jusque là en rapport avec l’écriture, à part peut-être les dissertations au collège, matière dans laquelle je me défendais pas mal, et les lettres fleuves que je faisais parvenir à ma Rachel lors de mes aventures ultramarines.

Tout a basculé le jour où le premier ordinateur est arrivé à la maison. Comprendre comment l’allumer, découvrir les joies du traitement de texte, et une première phrase jetée sur l’écran. Et mon premier roman débutait.

J’ai toujours aimé l’Histoire, matière qui remontait allègrement mes moyennes scolaires. Écrire sur un autre sujet me paraissait impensable. Ma première aventure littéraire, « Enfants de la liberté », se déroule donc en premier lieu dans le Limousin, puis essentiellement dans le Paris révolutionnaire de 1789. A travers les yeux d’une jeune fille, Catherine, tour à tour petite paysanne, domestique, fugitive puis héroïne de la Bastille, je décris le Paris de cette époque, la vie du peuple et les petits métiers. Je ne m’étends pas sur les pourquoi de cette révolution, ni sur ses aboutissements heureux ou malheureux. Des historiens l’on fait déjà admirablement Je m’attelle à rentrer simplement dans le quotidien du petit peuple. Un roman historique qui, pour recréer le plus fidèlement possible l’atmosphère de l’époque, a fait l’objet de nombreuses recherches. Un hommage aussi aux femmes, qui ont tenu des rôles majeurs dans notre histoire, mais qui sont si peu représentées dans nos manuels scolaires.

Et quelle ne fut pas ma surprise de voir ce premier roman plébiscité par mes lecteurs ! Premier prix du jury au salon du livre de Combronde en 2017, premier prix du concours littéraire du Lion’s Club Auvergne Rhône Alpes, en 2018, et en lice pour le concours national 2019 de cette même association humanitaire. De quoi vous tourner la tête du petit auteur que je suis.

Mais le pli était pris, et j’avais mis le doigt dans l’engrenage ô combien prenant et passionnant de l’écriture ! Un second roman « Les amants d’Austerlitz », est paru en octobre 2018. J’y retrace la jeunesse de Jules, petit parisien débrouillard qui, pour vivre ses aventures, s’engage comme petit tambour dans l’armée napoléonienne. De Paris à Austerlitz, jusqu’à Vienne, je décris le quotidien du soldat de base, celui qui a faim, qui a froid, et qui a peur. Un roman d’amitié, de fraternité, d’amour. Une histoire d’hommes.

Un climat de confiance mutuelle s’est établi avec ma maison d’édition clermontoise, les éditions De Borée , qui m’a donné ma chance, et avec laquelle les contacts sont familiaux. Un contrat est d’ores et déjà signé pour la parution, en octobre 2019, d’un nouveau titre : « Les larmes du Marchidial ». L’histoire d’un jeune soldat de mon village auvergnat mobilisé au front en 1917. Une histoire qui pourrait être transposée à tous les jeunes de cette époque, quelle que soit leur région d’origine. Puis, au printemps 2020, est prévu un quatrième écrit, toujours dans la même veine. Je ne parlerai pas encore d’un cinquième, déjà écrit, et d’un sixième en cours.

Que me rapporte l’écriture ? Une seule chose importe à mes yeux : quand je croise un de mes lecteurs qui me dit : «  J’ai adoré votre livre ! », je me dis que j’ai atteint mon but. J’espère leur apporter un moment d’évasion et de bonheur. Pour ma part, l’écriture fait désormais partie intégrante de ma vie.

De plus en plus en désaccord avec sa famille qui soutient le Maréchal Pétain, Pierre Neveu accepte un poste de médecin à l'hôpital d'Issoire. Bientôt, il reçoit l'ordre de libérer les chambres pour accueillir les blessés allemands, qui seront placés sous l'autorité du médecin allemand Véronika Steiner. Pour Pierre, entré en résistance, cette arrivée n'est pas une bonne nouvelle : pourtant Véronika pourrait bien leur apporter une aide précieuse... Parution en octobre 2020.

Comme un souffle de vengeance (novembre 2020) Tous les hommes envient Marc. Quelle chance d'être marié à une si jolie femme, Eve, qui vient d'une famille aisée, pour ne pas dire riche. D'autres diraient que l'argent, finalement, ne fait pas le bonheur. Effectivement, on est pas bien apprécié dans les salons feutrés des hôtels particuliers quand, comme Marc, simple petit employé de banque, on vient de la banlieue parisienne. Avec une épouse qui peu à peu s'éloigne, des beaux-parents qui le détestent, on ne peut décemment pas lui reprocher d'un jour « péter les plombs ». Mais on ne plaisante pas avec « ces gens-là », comme l'a si bien dit Brel. Marc l'apprendra à ses dépends. À moins que...

 

 

 

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... 

Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

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A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Relecture et mise en page Ph. P et S.P.

Tag(s) : #portrait du jour criminocorpus
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