« Si un arrêté du 25 décembre 1819 stipule que la garde des femmes devrait être confiée à un personnel féminin, il semble que cette disposition n’ait pas eu d’application immédiate en raison des difficultés de recrutement.
Il faudra attendre un règlement du 22 mai 1841 pour que des religieuses prennent en charge ce service à défaut de personnel laïc».1
C’est notamment la même année, qu’à Lyon, les sœurs de Saint-Joseph qui travaillent dans les prisons, sont autorisées par l’archevêque de Lyon, à se constituer en congrégation indépendante. Elles prennent dès lors le nom de Marie-Joseph2 et s’installent au Dorat, en Haute-Vienne. De 135 religieuses en 1841 à 450 en 1852, cette congrégation connaît un essor rapide. Elle est présente dans 24 prisons dont les centrales (mixtes jusqu’en 1856) de Caen-Beaulieu, Fontevrault, Limoges, Montpellier et Vannes...
Philippe POISSON - 17 avril 2005