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L'emplacement retenu est sis dans le quartier Mi-Carême. Le terrain possédant un puits, l'apport extérieur d'eau sera évité.

Bien que dès 1813 le projet de l'architecte Holstein soit retenu, ce n'est qu'en 1818 que la réunion des trois bâtiments: prison, palais de Justice, caserne est adopté.

En 1832 le tribunal s'y installe.

Cependant cette prison du palais de Justice se dégrade rapidement, les conditions de vie des prisonniers comme celles de leurs gardiens sont infectes, surtout du fait de l'humidité omniprésente.

La prison est devenue trop petite: de 40 à 50 prisonniers à son ouverture, elle en compte déjà 140 à 150 en 1853.

Malgré l'accroissement du nombre de détenus, le nombre de "gardiens" est loin de suivre la même courbe.

Notons que l'effectif de surveillance de la prison de Saint-Etienne est alors identique à celui de la prison de Roanne qui ne compte que 34 détenus.

En 1843, l'équipe de surveillance est renforcée par un portier, qui peut éventuellement remplir la fonction de "gardien" ordinaire.

Encore à cette époque, tout le personnel appartient à une même famille.

La surveillance dite militaire, est assurée par 7 sentinelles, sous l'autorité du ministère de la Guerre, détachées de la caserne à la prison.

En 1854, le sous préfet fait parvenir le plan d'une nouvelle prison qui devrait se situer au Pré Bizillon.

 

Le premier Palais de justice s'appelle " Hôtel de justice " et est installé au Mont d'or avant la Révolution. En 1813, le Conseil municipal achète les jardins de la famille Passerat afin de construire un bâtiment assez grand pour servir à la fois de tribunal civil, de tribunal de commerce et de caserne de gendarmerie. On confie l'étude des plans à l'architecte Dalgabio.


C'est seulement en 1822 que commencent les travaux de construction par Lacombe. Pourtant ceux-ci, à peine commencés, sont suspendus jusqu'en 1832 par manque de fonds. C'est l'entrepreneur Desjoyaux qui achève le Palais de justice en 1832.


La nécessité de faire des premières réparations apparaît. Le plafond menace de s'écrouler en 1842, les charpentes ne sont pas assez solides, des dégradations sont constatées régulièrement. Ainsi en 1857, il faut refaire la façade, des projets d'ornementation du Palais de justice appellent encore de nouveaux crédits et les besoins de rénovations s'accumulent toujours : en 1862 une voûte s'écroule et fait un blessé grave. Les sculptures sont réalisées en 1863 et l'on commence des travaux d'aménagement afin que les Prud'hommes et la Justice de Paix puissent également s'installer au Palais de Justice.


De nouvelles réparations doivent être entreprises en 1865, et de 1872 à 1877. Le Conseil municipal veut faire installer une école au Palais de justice. Les réparations ne cessent pas pour autant : le toit est refait en 1885. On constate en 1902 que les fondations sont très fragiles. Les escaliers et la salle d'audience apparaissent en mauvais état en 1941.


C'est sans compter sur les mines qui fragilisent également le site et dont les dégâts sont constatés en 1960 ; les Houillères du Bassin de la Loire sont alors sollicitées afin participer aux réparations.


Les travaux sont continuels au Palais de justice, dès sa construction, et lorsque qu'aucune structure ne menace de s'écrouler, ce sont des dégradations volontaires (sur les murs par exemple) qui sont observées. En 1967, les bureaux sont encore une fois remis en état. La dernière réhabilitation du Palais de justice commence en octobre 2000 pour se terminer en 2004.

Tag(s) : #Prisons anciennes
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