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Le Gendarme de Napoléon qui arrêta le Pape

Retrace la carrière d'Etienne Radet (1762-1825), militaire au destin singulier. Général de gendarmerie sous le Consulat puis sous l'Empire, il procède à l'arrestation du pape Pie VII à Rome, en 1809, sur l'ordre de Napoléon 1er. D. Rézeau tente de comprendre comment le devoir d'obéissance peut conduire à porter la main sur la personne sacrée du Souverain Pontifie. ©Electre 2014

Dominique Rézeau a appartenu pendant de nombreuses années au service diplomatique du Vatican. Il a été également aumônier de gendarmerie et s'est intéressé à ce double titre au "gendarme de Napoléon qui arrêta le pape".

Il s'agit donc du général Radet, général d'empire dont se servit souvent l'empereur pour organiser la gendarmerie, arme d'élite, non seulement en France mais aussi en plusieurs nations européennes. Radet fut envoyé à Gênes, à Naples, à Florence et à Rome, puis à Hambourg et à Amsterdam. Il accompagna la grande armée dans la dernière campagne d'Allemagne puis de France en 1814, et enfin à Waterloo en 1815. Puni sous la Restauration pour sa fidélité à Napoléon mais aussi sans doute pour avoir sur ses ordres osé porter la main sur le pape Pie VII en 1809, il termine sa brillante carrière à la forteresse de Besançon, sans avoir jamais failli à l'honneur ni à ses serments.

  • Broché: 272 pages
  • Éditeur : SPE Barthélémy (15 février 2012)
  • Collection : NAPOLÉON
Tag(s) : #Repères Consulat et 1er Empire, #Police - Gendarmerie - Femmes
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