267 – Portrait du jour : Jérôme Loubry, auteur des thrillers “Les Chiens de Détroit” , “Le douzième chapitre ” et “Les Refuges”

Le Carnet de l’histoire de la justice, des crimes et des …développe la rubrique Portrait du jour – Criminocorpus  et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs du site.

Pour son 267ème Portrait du jour – Criminocorpus le carnet reçoit le romancier Jérome Loubry 

Jérôme Loubry est né en 1976 à Saint-Amand-Montrond. Il a d’abord travaillé à l’étranger et voyagé tout en écrivant des nouvelles. Désormais installé en Provence, il a publié en 2017 chez Calmann-Lévy son premier roman, Les Chiens de Détroit , lauréat du Prix Plume libre d’Argent 2018. Son deuxième roman, “Le douzième chapitre “, est sorti en septembre 2018.

Il a déjà écrit “Prison Dichotome ” (2013) et “Le sourire des morts” (2014).

Bienvenue Jérôme sur  le blog des “aficionados du crime” . Ph P

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20h37. Début de l’enregistrement de la garde à vue de Monsieur Jérôme Loubry, effectuée par l’inspectrice de Détroit, Sarah Berkamp.

Monsieur Loubry, vous semblez prendre un malin plaisir à faire souffrir les enfants dans vos trois ouvrages. Avez-vous eu à ce point une enfance difficile pour en arriver là ?

• Non, bien au contraire, j’ai adoré mon enfance. Je suis né dans le centre de la France, dans une ville du Berry, Saint-Amand Montrond.

Quel enfant étiez-vous ?

• Un garçon timide, qui passait son temps à jouer au foot et à lire des livres, dont la plupart était imprimée dans ma ville natale.

Dans ce cas, pourquoi les enfants ?

• Le message qui demeure dans mes livres est que les enfants sont ce qu’il y a de plus précieux. Cela semble évident, mais parfois, en tant que parent, on oublie cette évidence. Et quelques secondes d’inattention peuvent rester à jamais graver dans la mémoire de celui ou celle que l’on a ignoré.

Détroit, la Vendée, la Normandie… Cela vous amuse de balader le lecteur?

• Oui. J’aime plonger le lecteur dans des lieux différents, qui sont autant d’ambiance dans laquelle je peux placer mon récit. Le prochain roman sera même un peu plus exotique…

Le Roi des Aulnes, Le géant de Brume, la maison de la pendue… La littérature fantastique a-t-elle joué un rôle dans votre enfance ?

• Bien sûr. King, Masterton, Koontz, Rice… j’adorais ces auteurs. Mais ma région a également joué un rôle important. Le Berry, ce sont les sorcières, les esprits malins, les lycanthropes, les rebouteux… Le paradis pour un gamin qui aimait se faire peur !

Laisserez-vous les enfants tranquilles dans votre prochain roman ?

• Désolé inspectrice, mais j’ai l’impression que des monstres bien réels se sont frayé un chemin jusqu’à eux dans la prochaine histoire…

Les Chiens de Détroit , “Le douzième chapitre ” et les Refuges . Peut-on avoir le titre du prochain ?

• Navré Sarah, enquête en cours…

Philippe Poisson, gestionnaire du carnet criminocorpus, anime la rubrique « Portrait du jour »

Le carnet criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique «portrait du jour» permet  de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc.  Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville , directeur du CLAMOR et de Criminocorpus.

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

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