Le Carnet de l’histoire de la justice, des crimes et des peines développe la rubrique Portrait du jour – Criminocorpus et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs du site.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul … et pour son 400ème portrait du jour, nous accueillons avec infiniment de plaisir Gwen Letallec.
Gwen Le Tallec, originaire de Saint-Malo a commencé à écrire pour le jeune public des romans fantastiques. Alphonse, Po, Mona, Anne, une bande de copains de notre temps, au détour d’un tunnel plonge dans les méandres du temps pour défendre le Mont Saint Michel contre les Anglais pendant la guerre de Cent ans où découvre les catacombes de Rennes pour délivrer un ami enlevé par des malfrats.
Il écrit aujourd’hui des Thrillers, romans historiques ou sentimentaux avec toujours des personnages attachants et les décors de rêve de la côte d’Émeraude.
Gwen LE TALLEC a signé en septembre 2020 son dernier Polar : Taran, BUNKER. C’est un roman explosif, la vengeance d’un braqueur qui organise minutieusement la mort du Commissaire Taran.
Bienvenue Gwen sur le blog des « aficionados du crime ». Ph P
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Vous écrivez des polars avec votre personnage, Taran. Pouvez-vous nous présenter en quelques mots les différentes aventures de ce flic talentueux ?
BUNKER est le 4ème volet des aventures de Taran. Ce sont des romans qui se lisent indépendamment mais qui permettent de voir évoluer ce flic ténébreux et les personnages secondaires qui l’entourent.
Il y a d’abord Taran paru en 2016. Ce polar présente les origines de ce personnage tourmenté. Ancien grand flic du 36 quai des Orfèvres, il demande sa mutation au SRPJ de Brest suite au décès de sa femme, une grande romancière qui s’est tuée sur les routes tortueuses de la côte d’Émeraude. Il mène deux enquêtes dans ce roman : l’une sur Brest où des femmes sans lien apparent sont agressées et l’autre à Saint-Malo pour investiguer sur la disparition tragique de sa femme, Tifenn.
Ensuite, Taran,7 coeurs est un polar sanglant qui nous transporte de Saint-Malo jusqu’à la forêt de Brocéliande toute proche. Des jeunes femmes rousses sont retrouvées mortes, le cœur arraché, sur les plages de Saint-Malo. Taran est confronté à un serial killer qui s’inspire d’une légende arthurienne pour assouvir une vengeance.
Taran,L’île du sang est l’histoire étrange de femmes et d’hommes retrouvés assassinés sur les îles de la baie de Saint-Malo. Les victimes ont toutes un point commun mais il faudra tout le professionnalisme de l’équipe de Taran pour résoudre ce mystère.
Après BUNKER, Gwen Le Tallec s’est engagé dans l’écriture d’un Taran 5 ! Entre terre et mer, une organisation mafieuse doit faire taire des témoins… Une sortie début 2021 !
Pouvez-vous décrire les étapes de votre parcours d’auteur : ce qui a déclenché votre première publication ?
Mes enfants ! J’ai d’abord écrit pour mes enfants. Je les ai mis en scène dans des aventures fantastiques. C’était une façon de pouvoir communiquer autrement avec eux. J’écris encore des romans jeunesse avec une série qui s’intitule « Les passagers du temps ». Ensuite, je suis passé à l’écriture de nouvelles. Un exercice difficile et très formateur car il faut être concis, efficace et persuasif ! Ma prédilection pour le polar est apparue à cette époque. Un jour, des lecteurs m’ont demandé de transformer une nouvelle en roman. Mon thriller, L’anse brisée, est né comme cela. Ensuite, je me suis lancé pleinement dans l’écriture de polars avec la création de ce personnage emblématique : Taran.
Vous écrivez également des polars sans Taran ?
Oui, en mai 2020 pendant le confinement, j’ai sorti un polar intitulé « Survivre au lendemain – le Capitaine Orianne Sorens ». C’est un one shot, l’histoire d’une femme qui est flic à la Brigade de Répression du Proxénétisme au Bastion (qui a remplacé le 36 quai des Orfèvre en 2017) et qui se réfugie avec sa fille de 8 ans chez sa mère à Saint-Malo suite au suicide de son mari, capitaine aux Stups. Son mari était en fait un ripou et les membres de son équipe vont vouloir à tout prix retrouver la drogue planquée par leur chef avant sa mort. Sorens n’aura pas de répit et devra se battre pour protéger sa famille et survivre…
Vous êtes auteur indépendant ?
Oui ! Je suis auteur indépendant et fier de l’être. Cela m’offre une liberté totale et les seuls juges sont les lecteurs. Je ne travaille pas seul ! Autour de moi il y a les correcteurs, le graphiste et le photographe.
Avez-vous d’autres projets en écriture ?
Taran, BUNKER vient de sortir en septembre 2020. J’ai commencé une autre aventure de Taran qui se déroulera entre Saint-Malo et la Bourgogne dans une histoire complexe de trafic de drogue et de trésor caché dans une mine désaffectée…
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Le carnet criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique « portrait du jour » permet de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, mais pas que, etc. Cette rubrique est animée par Philippe Poisson, membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville, directeur du CLAMOR et de Criminocorpus.

Directeur du CLAMOR, Marc Renneville est historien des sciences spécialisé sur les savoirs du crime et du criminel, directeur de recherche au CNRS.
A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.
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