Reprise portrait du jour du Carnet Criminocorpus du 4 juillet 2019 - En attendant de publier ce portrait du jour dans la nouvelle version "Culture et Justice" de l'association Criminocorpus, nous mettons en ligne celui de Florence Rhodes, sur mon blog personnel.
Culture et Justice reçoit avec infiniment de plaisir Florence Rhodes qui a publié le 25 juin dernier La confrérie des louves aux Du Caiman Eds
Florence Rhodes vit à Vincennes et partage son temps entre sa vie de famille – maman de jumeaux, forcément, ça occupe -, son job d’attachée de communication dans une grande banque, et l’écriture.
La page FB de Florence https://www.facebook.com/FlorenceRhodesAuteur
Frisson assuré avec le polar de Florence à qui nous souhaitons la bienvenue sur le très sérieux "Culture et justice"
Florence Rhodes a obtenu le prix du premier roman policier Dora-Suarez pour La confrérie des louves paru aux éditions du Caïman. La Confrérie des louves se situe au croisement du roman à énigme et du polar noir contemporain.
Parution le 25 juin 2019 – Quatre amies d’enfance aux personnalités très différentes, Maud, Clara, Denise et Clémence, se réunissent un soir de janvier pour un dîner entre filles. Rien d’inhabituel, si ce n’est que ce soir-là, un témoin l’atteste, l’une d’elles vient d’assassiner le mari de Denise, le bel Edouard Schaeffer, un homme aussi charmant que vénéneux. Au moment où ses propres squelettes sont délogés de leur placard, le commandant Hamelin dispose de moins d’une semaine pour découvrir laquelle de ces quatre femmes, qui avaient toutes une bonne raison de tuer Schaeffer, est passée à l’acte et quel secret du passé lie à jamais ses suspectes. Composé de sept chapitres correspondant chacun à un jour d’une semaine effrénée, La Confrérie des louves se situe au croisement du roman à énigme et du polar noir contemporain
D’où vient votre envie d’écrire ?
Elle a quantité d’origines… La plus évidente, j’en ai peur, n’est pas la plus noble, puisqu’écrire est une façon de revendiquer de l’amour, de dire « Vous avez vu comme je suis intéressant ? Comme je mérite que l’on s’intéresse à moi ? » Les écrivains qui vous expliquent qu’ils écrivent avant tout pour répandre joie et félicité à des lieues à la ronde sont dotés d’une mauvaise foi phénoménale. Ou d’un grand sens de l’humour.
Ensuite, il y a un côté très ludique dans l’écriture de fiction. On peut jouer à dieu… Se glisser en l’espace de quelques lignes dans la peau d’un marchand byzantin, d’une voyante extralucide ou d’un mineur lorrain. En ce sens, un stylo peut ressembler à s’y méprendre à une baguette magique.
Pourquoi écrire des polars ?
Une révélation… Je devais avoir douze ou treize ans, c’était en août, on était en vacances à la montagne avec mes parents et ma sœur. Je m’ennuyais ferme mais plutôt que d’essayer de surmonter ma timidité maladive en frayant avec d’autres ados, je préférais descendre les piles de bouquins dont je m’étais munie. Dans le lot, il y avait Le meurtre de Roger Ackroyd. Je l’ai refermé avec une certitude… Je passerai ma vie de lectrice à traquer ces quelques secondes d’adrénaline où l’on comprend, dans les méandres d’une bonne intrigue policière, que la seule solution inenvisageable quelques secondes plus tôt, est non seulement possible, mais évidente ! De fil en aiguille, j’en suis venue à me demander si je serais un jour capable, moi aussi, de procurer ces quelques secondes de frisson. Comme quoi, même la timidité, fût-elle maladive, peut avoir ses avantages…
Quelles sont vos influences littéraires ?
Si je devais n’en citer que quarante-cinq… Je plaisante… N’empêche, elles sont très nombreuses et vont de Zola à Steeman, en passant par Pierre Magnan ou Marcel Pagnol. Plus proches de nous, les intrigues de Pierre Lemaître et Michel Bussi sont de véritables mécaniques de précision.
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Parlez-nous de votre premier roman, La Confrérie des Louves.
Il se situe à la charnière du roman à énigme de tradition anglaise et du polar noir contemporain. Il raconte l’histoire de quatre amies d’enfance, aux personnalités très différentes. L’une a la beauté du diable, la seconde un Q.I. hors norme, la troisième, du talent et la quatrième… un très beau mari, Edouard. Et quand cet homme, aussi charmant que manipulateur est trouvé assassiné dans les cuisines de son restaurant, un témoin l’affirme, c’est l’une de ces quatre femmes qui a porté le coup fatal. De quoi assurer une bonne migraine au commandant Hamelin vu que, pour ne rien arranger, ses suspectes avaient toutes une bonne raison de le tuer.
Le roman se compose de sept chapitres, correspondant chacun à un jour de la semaine.
Qu’auriez vous eu envie de faire si vous n’aviez pas écrit de livres ?
De la bande dessinée… Les deux ne sont pas incompatibles, cela dit ! D’ailleurs, les visiteurs qui viennent me voir en dédicaces repartent avec un petit dessin, qui comme chacun sait, vaut mieux qu’un long discours.
Si vous deviez nous faire une confession ?
Les polars nordiques, pour la plupart, me tombent des mains… Voilà, c’est dit !
Éditeur Du Caiman Eds
Collection Polar, numéro 27
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"Je vous en avais parlé récemment, l'interview que j'ai réalisée dans les studios de radio Présence il y a quinze jours a été diffusée hier soir. Vous trouverez ci dessous le lien vers la rubrique dédiée de leur site, il faut tout bêtement cliquer sur mon nom. Je vous l'indique pour les plus curieux, mais je comprendrais que vous ne vous paluchiez pas les 52 minutes d'interview" 😆
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A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.
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