Les victimes paient le prix fort des viols en temps de guerre, blessées physiquement et moralement, le tabou qui entoure cette arme redoutable les oblige à un douloureux silence. Un silence palpable dans l'historiographie.
Elle s’appelle Louisette Ighilahriz. Militante du FLN pendant la guerre d’Algérie, elle a transgressé un tabou en 2000 en racontant les viols répétés dont elle a fait l’objet en 1957 alors qu’elle était détenue dans un centre de parachutistes de l’armée français. Un témoignage aux conséquences lourdes qui a bousculé sa famille mais aussi ses relations avec ses anciennes compagnes de lutte pour avoir dit ce qui ne devait pas l’être par un contrat de silence tacite, vieux de plus de quarante ans...
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La violence sexuelle en temps de guerre, une arme taboue
Les victimes paient le prix fort des viols en temps de guerre, blessées physiquement et moralement, le tabou qui entoure cette arme redoutable les oblige à un douloureux silence. Un silence palpable