Un crime atroce et secret - L’empoisonnement devant la justice royale (1682-1789) de Gwenaëlle Callemein

Depuis 1682, l’empoisonnement a toujours été incriminé de façon autonome dans le droit français, étant considéré comme particulièrement grave du fait de la préméditation qui l’accompagne. L’étude des archives judiciaires permet de mettre en évidence les spécificités d’un tel crime sous l’Ancien Régime. Il faut se demander par exemple comment les magistrats parviennent à caractériser l’existence de cette infraction à une époque où la science n’en est qu’à ses balbutiements, ou analyser la procédure criminelle et savoir quelles sont les sanctions retenues à l’encontre des empoisonneurs

Avec une préface de Jacqueline Hoareau-Dodinau.

Avec le soutien de l’équipe de recherche sur les Mutations de l’Europe et de ses sociétés (ERMES, EA 1198) de l’université Côte-d’Azur, du Centre universitaire rouennais d’études juridiques (CUREJ, EA 4703) de l’université de Rouen-Normandie et de l’Association de sauvegarde du patrimoine écrit des Alpes-Maritimes (ASPEAM).

Ingénieure de recherche à l’université de Rouen, titulaire d’un doctorat en histoire du droit de l’université Côte d’Azur, Gwenaëlle Callemein a soutenu une thèse intitulée « L’empoisonnement devant la justice criminelle française en application de l’édit sur les empoisonneurs (1682-1789) ». Ses travaux portent essentiellement sur l’histoire du droit pénal et de la justice criminelle. Elle a rédigé plusieurs articles sur ces thématiques et a notamment codirigé avec le Professeur S. Blot-Maccagnan l’ouvrage Du lieutenant criminel au juge d’instruction. Évolutions historiques et défis contemporains, Rennes, PUR, 2018.

À lire sur Criminocorpus :

L’enquête sur la situation matérielle et morale de l’enfant délinquant : l’exemple du tribunal de Grasse (1912-1922), Criminocorpus, Dossier thématique : L’enfance au tribunal. Enjeux historiques, perspectives contemporaines, 30 mars 2020.