En marge du sport, les J0 sont devenus un événement géopolitique à part entière.
Bien sûr, l’heure n’est pas aux grandes réjouissances sportives : en raison de la pandémie, les stades se remplissent à peine, partout sur la planète. Bien sûr, prévus en 2022, les Jeux Olympiques d’hiver à Pékin ne sont pas encore dans la ligne de mire. Il n’empêche, des voix s’élèvent pour réclamer le boycott de ce rendez-vous en Chine. En cause, la répression des Ouïghours. Aux États-Unis, au début de l’année, l’ancienne ambassadrice à l’ONU Nikki Halay a appelé à faire l’impasse sur les JO de Pékin. Le président du Comité olympique international (CIO), Thomas Bach, lui a immédiatement répondu : une telle option n’a « jamais rien apporté ».
En 1936, les JO de Berlin marquent l’irruption du géopolitique dans la sphère olympique. Trois ans après son avènement au pouvoir, Hitler veut faire de l’événement une vitrine de l’Allemagne qui réussit et surtout plus présentable sur le plan politique. Pendant la durée de la compétition, on demande aux journaux de moins appuyer la politique antisémite du régime. De même, les panneaux explicites sur les credo raciaux sont retirés des rues. Ces artifices ne trompent personne : la doctrine d’aryanisation est en marche depuis trop longtemps. Par exemple, dès 1933, le champion de boxe amateur Erich Seelig est exclu par la fédération allemande, simplement parce qu’il est juif : dépouillé de tous ses titres, on l’empêche aussi de monter sur le ring...
Les JO et les appels aux boycotts
Bien sûr, l'heure n'est pas aux grandes réjouissances sportives : en raison de la pandémie, les stades se remplissent à peine, partout sur la planète. Bien sûr, prévus en 2022, les Jeux Olym...
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