"Depuis 2013, la Maison d'éditions béarnaise Cairn édite ses polars "Du Noir au Sud". Après huit ans, c'est déjà l'heure du cent vingtième ouvrage.
L'idée est née il y a huit ans. En 2013, le directeur de la Maison d'éditions Cairn, basée à Morlaàs (Béarn) lance un premier roman policier basé dans le sud-ouest. "Alarme en Béarn" est né, la collection "Du Noir au Sud" aussi.
Huit ans après, la collection, dirigée par Gilbert Noguès, est un vrai succès. "Ces livres ont permis de sortir du rayon régional pour accéder au rayon policier dans les librairies". Installés dans une ville ou un territoire du sud-ouest de la France, ces criminels ont investi nos rayonnages. Avec succès ..."
Jean-Luc kerebel : "En ce qui me concerne, j’ai toujours voulu travailler dans le livre. Issu d’un milieu extrêmement populaire, la culture livresque, cinématographique, ce que Bourdieu appelle le capital culturel n’existait pas du tout chez moi. J’ai découvert par hasard, quand j’avais une douzaine d’années, en me rendant chez un ami, qu’il avait une bibliothèque pleine de livres. A chaque fois que je me rendais chez lui je lui en empruntais. Ce n’était pas forcément de la grande littérature, c’était Le Club des cinq, Le clan des sept, ce type d’ouvrages… mais j’ai découvert le plaisir de la lecture et j’ai compris aussi, au-delà de ce plaisir que le livre serait ma planche de salut, mon ascenseur social… qu’il me permettrait en effet de sortir de ma condition. Après le bac, je me suis inscrit à l’IUT Métiers du livre puis en poursuivant mes études, notamment une maitrise en sciences politiques, je faisais mes missions dans des librairies. Je suis devenue libraire, librairie Georges à Talence (5 ans, puis Espace Culturel Leclerc à Pau (qui est le plus gros Espace Culturel Leclerc de France). J’ai été très heureux dans ce métier de libraire mais, ayant plein de projets de livres en tête, j’avais envie de passer de l’autre côté de la barrière. J’ai eu la chance de trouver un poste d’éditeur salarié, à Biarritz aux Editions Atlantica, où en artisan, j’ai appris sur le tas, le métier d’éditeur. Au bout de quelques années, j’ai eu la folie, la prétention, l’envie de créer ma maison d’édition. Je suis resté dans le domaine que j’avais appris à connaitre et à aimer chez Atlantica, les ouvrages en lien avec l’Histoire, la mémoire, la culture du Sud-Ouest..."
Gilbert-Djebel Noguès. Après plus de trente années passées à publier les textes et les images des autres, G.D. Noguès, touche à tout inconditionnel – le cinéma, la bande dessinée, le dessin d’humour ou d’actualité, les costumes et les décors pour le théâtre – ajoute avec l’écriture, une nouvelle corde à son arc. Ses deux premiers roman, Gaz in Marciac, et Pas d’orchidées pour Miss Armagnac sont parus dans la même collection.
Sous le pseudonyme de Djebel, il est aussi reconnu comme artiste plasticien et expose régulièrement ses œuvres.
G.D. Noguès vit et travaille depuis à Marciac.
Un chapeau. Pas toujours le même.
C’est souvent comme ça qu’on le décrit. Mais sous ce chapeau, il doit s’en passer de belles. N’allez pas croire que le type qui vit là-dessous, tente de masquer quelque chose.
Non ! Pas même une calvitie avancée. Il assume.
C’est une vieille histoire. Une vieille histoire d’une relation plus qu’intime de ce type avec… avec le livre.
"Née à Pau, Rose PENN (qui a d’abord écrit sous le nom de Sophie BELLOC-POULONIS , puis sous celui de Sophie CARRILLO) a traîné de longues années en fac de Lettres Modernes avant de décrocher son concours de professeur des écoles. Elle y a nourri ses envies d’écriture et rédigé son mémoire sur le mythe de Sherlock Holmes qu’elle n’a jamais présenté mais qui, publié en 2004 par l’Œil du Sphinx (cf. L’AVENTURE dU DETECTIVE TRIOMPHANT, UNE ETUDE DU MYTHE HOLMESIEN, ), est devenu un ouvrage de référence en matière d’études holmésiennes. Après avoir signé quelques essais sur le sujet et des pastiches mettant en scène le détective anglais, son ami François Pardeihan (président du cercle PAU-Sherlock Holmes) l’invite à sortir de sa zone de confort et la met au défi d’écrire un roman plus personnel qu’il lui propose d’éditer. Elle crée alors son quatuor d’enquêteurs iconoclastes qu’elle fait évoluer sur une côte basque revisitée, inspirée de celle où elle vit et enseigne depuis une vingtaine d’années (cf. IN MEMORIAM - 2011, Le Patient Résidant Patient Résidant).
Coureuse de fond et surfeuse à ses heures, lectrice assidue et rat de bibliothèque, Rose PENN construit ses intrigues en puisant à la source des faits divers ; son écriture se nourrit des séries et des films qu’elle affectionne et se veut le reflet de l’admiration qu’elle voue aux auteurs qui occupent les rayonnages de son bureau. Son dernier ouvrage et ceux à venir sont aussi un hymne aux charmes du Pays basque..."
Côte Atlantique. Frontière de l’extrême sud-ouest. La tempête rejette le corps d’un adolescent dont l’apparence interpelle le professeur De Lisle, universitaire à la retraite, qui le découvre.
D’où vient-il ? Pourquoi a-t-il bravé la houle déchaînée ?
Autant d’interrogations qui taraudent aussi le commissaire Vincenti et sa coéquipière, Rodriguez. Tout s’accélère quand le corps disparaît de la morgue et qu’on repêche une nouvelle victime… De part et d’autre du piémont euskarien, sur les traces d’un passé où s’entremêlent Histoire et croyances anciennes, De Lisle, Vincenti et Rodriguez auxquels se joint Steinberg, singulière assistante férue de séries américaines et de criminologie, vont devoir affronter la face cachée de l’humain – celle qui se terre dans les replis que fomentent les puissances occultes.
Née à Pau, Sophie Carrillo, alias Rose Penn est d’abord une spécialiste de Sherlock Holmes – même si elle avoue une préférence pour Watson. C’est sous cette étiquette qu’elle est invitée au festival du livre “Les Étonnants Voyageurs” de Saint-Malo en 2012. Après avoir signé des études sur le sujet et des pastiches mettant en scène son personnage de prédilection, elle crée son quatuor d’enquêteurs iconoclastes qu’elle fait évoluer sur la côte basque où elle vit et enseigne depuis une vingtaine d’années.
Date de parution | octobre 2020 |
Après 33 ans dans le Nord et onze ans à Marseille, Gilles Vincent décide, en 2003, de poser valises et stylos dans le Béarn. Depuis quinze ans, il consacre le plus dense de sa vie à l’écriture. Il est aussi animateur d’ateliers d’écriture en milieu scolaire, en prison, à l’hôpital...Les pages lues, écrites sont ses poumons, les mots, tout le sang qui l’habite... Auteur de polars connu et reconnu, il a plusieurs fois été récompensé : prix Europolar 2014 pour Djebel, prix Cezam Inter-CE 2014 pour Beso de la Muerte et prix du Mauvais Genre 2015 du Val Vert duClain pour Trois heures avant l’aube. Dans la collection Du Noir au Sud il a déjà publié Un deux trois, sommeil ! en 2016 et Noir Vézère en 2018...
Au cœur de Marseille, on exécute Tarek Bsarani de trois balles dans la tête. Il était le directeur de campagne d’une jeune députée du Vaucluse, étoile montante, assurément promise à un destin national. À l’autre bout du pays, on découvre dans la boue les corps meurtris de deux jeunes Érythréennes. Deux migrantes égarées sur les routes dévastées de l’exode. Forte de son expérience et d’une équipe plus que soudée, la commissaire Aïcha Sadia tente de dénouer l’affaire marseillaise, tandis qu’au nord, dans ces territoires laminées par la crise, la capitaine Carole Vermeer, flic fragile et vacillante, bute contre la solitude et le mensonge.
Date de parution : février 2021
Février 1947, Basses-Pyrénées. Un petit garçon assiste à la pendaison de son père, chasseur de Juifs pendant l’Occupation. Soixante ans plus tard, une grande ville du sud découvre chaque jour le corps supplicié d’un vieillard. Très vite, l’enquête révèle l’origine juive des victimes. Le passé d’une ville remonte alors à la surface et lance un ex-flic, Sébastien Touraine, et une jeune psychanalyste, Emma Steiner, dans une course folle contre l’histoire refoulée de la Libération. Ils ont six jours. Six jours pour mettre la main sur le tortionnaire avant qu’il ait achevé sa mission. Le compte à rebours ne fait que commencer… Et si c’était dans votre ville…
Date de parution : mars 2019
Philippe Lescarret est né à Pau en 1971. Après des études de physique, il effectue un service national en tant que gendarme auxiliaire, dans une unité de terrain. Il travaille ensuite auprès de jeunes, en région parisienne et dans le Sud-Ouest. Il se retrouve confronté à leurs difficultés, en particulier la toxicomanie. L’auteur de Nous n’irons plus au bois, de Blanc sec et série noire et de À l’heure de notre mort (parus dans la collection Du Noir au Sud) vit actuellement en Béarn, non loin des montagnes, de l’océan et de la forêt landaise.
Mars 2017, sud-ouest de la France. Les élections présidentielles approchent. Alors que la candidate du parti nationaliste caracole dans les sondages et sur tous les écrans, plusieurs personnalités sont abattues dans cette ville de province. Un rugbyman, un musicien, un promoteur immobilier... En plein état d’urgence, les yeux se tournent vers des jeunes des quartiers nord, suspectés de liens avec des islamistes. Entre propagande électorale et fake news, le lieutenant Yann Loubeyres essaie de démêler le vrai du faux. Avec l’aide de ses coéquipiers, il établit le portrait du tueur : un psychopathe radicalisé, agissant comme un loup solitaire. Une course contre la montre s’engage alors pour dénicher sa tanière.
Date de parution | septembre 2019 |
Philippe Poisson est ancien formateur des personnels à l’administration pénitentiaire. Membre correspondant du CLAMOR (UMS 3726), il a régulièrement contribué au carnet de recherche de Criminocorpus de 2015 à 2020. Il gère depuis le 13 octobre 2020 la page d'actualités "Culture et justice" pour l'association Criminocorpus.
Spécialisé sur l’enseignement de l’histoire pénitentiaire et l’histoire des bagnes coloniaux, il a notamment mené avec Marc Renneville des entretiens avec le surveillant militaire Emile Demaret (à lire sur le site).
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l’objectif de couvrir l’actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s’est progressivement ouvert aux informations de sites partenaires, de collègues et d’activités indépendantes de Criminocorpus puis, à partir de 2015 et sous l’impulsion dynamique de Philippe Poisson, il a couvert une actualité culturelle plus large, portant sur des publications de livres, des émissions de radio, de télévision, des articles et des contenus web d’actualité avec, en point d’orgue, le lancement d’une rubrique de « portrait du jour ». Inaugurée en juin 2018 ces billets donnent la parole à des chercheurs, des auteurs, des éditeurs et des professionnels de justice. Le carnet a publié depuis son ouverture plus de 11 400 billets. Le public a suivi cette évolution avec, depuis 2018, plus d’un million de visites par an...
Politique éditoriale de la page "Culture et justice" au 18 août 2021 - Le blog de Philippe Poisson
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressiveme...
Philippe Poisson est ancien formateur des personnels à l'administration pénitentiaire. Spécialisé sur l'enseignement de l'histoire pénitentiaire et l'histoire des bagnes coloniaux, il a notamm...