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Nouveau portrait du jour Philippe Morvan 

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs  et reçoit avec infiniment de plaisir Philippe Morvan 

Bienvenue Philippe sur le très discret et prisé Culture et justice

Philippe Morvan est né le 10 novembre 1962 à Clermont-Ferrand, d’une mère auvergnate, Jacqueline Docher, arrière petite nièce du missionnaire Anton Docher, et d’un père breton, Yves Morvan, professeur et restaurateur d’œuvres d’art. Il a deux frères, Gérard et Yann. Après une scolarité en dent de scie et peu brillante (selon ses propres termes), d’abord à l’école Paul Bert puis au Lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, il fait des études de pharmacie au cours desquelles il finira trois fois major de promotion. En 1981 il écrit un premier ouvrage pour la Bibliothèque Verte, puis il n’écrit plus rien jusqu’en 2012 pour se consacrer à ses études et à sa carrière. Après un passage professionnel de quelques mois en Italie en 1985, il part à la Réunion, revient dans le Limousin où il travaille à la Polyclinique de Limoges, puis retourne finalement sur son île d’adoption pour poursuivre sa carrière de pharmacien hospitalier au sein du groupe Clinifutur. À cinquante ans, en 2012, il reprend la plume pour écrire des romans noirs, publiés aux Éditions Ex Aequo sous le pseudonyme de Samuel Gance. Enfin, en 2018, l’éditrice Caroline Lépée remarque son manuscrit « Ours » et le publie chez Calmann-Lévy. S’en suivra un second roman, « Les Fils du Ciel », en 2021, dont la sortie sera perturbée par la crise Covid. Il est marié à Catherine Le Moullec depuis 1992, et a deux filles, Julie et Marie.

 

Interview réalisée par S. Dumorat :

Philippe, bonjour, pourrais-tu tout d’abord me parler de ton dernier roman, Les Fils du Ciel ?

Bonjour. Bien volontiers, il s’agit d’un roman historique qui se déroule en Afrique du Sud à la fin du 19ème siècle et au tout début du 20ème, durant les guerres anglo-zoulous et anglo-boers. C’est l’histoire d’un jeune métis, Abraham, né des amours illégitimes entre un fermier blanc et une servante zouloue. Tiraillé entre ses deux cultures, et ses deux familles, il devra bientôt quitter sa terre natale et lutter pour trouver sa voie, et aussi se découvrir lui-même. C’est un roman d’aventure, une grande épopée à la manière de mon premier roman, « Ours ».

Pourquoi ce choix, ce pays, cette époque ?

Pour le lieu, c’est très simple, l’Afrique du Sud est mon pays de cœur, l’endroit où je passerai ma retraite plus tard. Un endroit que je fréquente depuis plus de trente ans, et où j’ai acheté une petite maison perdue dans le bush au milieu des animaux sauvages. Un paradis nommé Marloth Park, qui est situé à la frontière du célèbre parc Kruger. Pour ce qui est de l’époque, elle était propice aux aventures hautes en couleurs, aux batailles épiques et aux amours hors normes.

Tu sembles vraiment apprécier l’Afrique, alors pourquoi le choix de l’Amérique et des Amérindiens pour ton premier roman « Ours » ?

 

 

C’est vrai, j’adore l’Afrique, même si tout n’y est pas rose, loin s’en faut... Je suis d’ailleurs un grand collectionneur d’objets africains, et d’arts premiers en général. Pour « Ours », il s’agissait avant tout de raconter la vie d’un autre grand aventurier, Gabriel Morange, très librement inspiré de la vie d’un ancêtre de ma famille, le missionnaire Anton Docher.

D’accord, donc d’abord ta famille, et ensuite ton pays d’adoption ?

On peut dire ça.

Parle-nous de tes projets.

 

 

Pour l’instant, retourner au plus vite en Afrique. Car depuis la crise sanitaire… Ensuite, mon rêve serait d’adapter « Les Fils du Ciel » en bande dessinée. Je pense qu’il y aurait de quoi faire au moins cinq ou six tomes, et l’histoire se prête vraiment bien à ce genre de narration. Reste à trouver le dessinateur et l’éditeur…

Un prochain roman ? Quel sujet ?

Pas pour le moment. Le milieu de l’édition est complexe et exigeant, et rien n’y est jamais acquis. Il va d’abord falloir que j’écrive un bon manuscrit, et ensuite seulement on verra…

Je vous remercie.

C’est moi qui vous remercie.

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."

 Relecture et mise en page Ph.P et S.P.

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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