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Réactualisation du portrait du jour de Mireille Maquoi du 19 août 2018 

Conformément à la politique éditoriale élaborée le 21 octobre 2020, nous republions les portraits du jour criminocorpus sur la page Culture et justice

Docteur en philosophie et lettres, Mireille Maquoi est passionnée de littérature et d’écriture. Professeure durant trente ans à l’École royale militaire, son quatrième ouvrage vient de sortir de presses. Mireille Maquoi vit à Namur en Belgique. En 2012, elle a publié, chez le même éditeur (Lettres du Monde, Paris), un roman : Haubert, et un récit vécu : Katia, un regard assassiné.

Elle raconte son passage à l'écriture : "Je suis une auteure tardive. J’avais seize ans quand un professeur de français m’a trouvé un don pour écrire. Je n’y ai guère cru d’autant que personne, après cette femme remarquable, ne m’a plus fait pareil compliment. Ma thèse de doctorat terminée, j’ai renoncé aux plaisirs de l’écriture, par timidité et manque de confiance en moi. De longues études, une famille à choyer, de nombreux étudiants: je n’ai pas manqué d’alibis pour justifier ma défection, surtout à l’époque des grosses secousses affectives et des soucis financiers.

Ainsi me suis-je contentée d’apprendre aux autres à écrire. Cette mission a occupé tout mon temps. A Bruxelles, je préparais les futurs officiers au concours d’admission de l’Ecole militaire et à Namur, j’accueillais dans mon Atelier de français les élèves de tous âges et de tous horizons qui voulaient, pour un prix modique, apprendre à mieux parler et mieux écrire. Ce fut une époque riche en expériences humaines, j’ai tissé des liens exceptionnels avec mes étudiants. Ce sont eux qui, un beau jour de l’été 2008, m’ont extorqué la promesse de revenir à l’écriture. J’ai tenu ma parole, encouragée par l’homme bienveillant qui partage ma vie."

Bienvenue Mireille sur la page Culture et justice.

 

"Ma mère était institutrice maternelle dans le village de Hesbaye où j’ai grandi, et quand j’étais en congé, j’aimais bien la rejoindre dans sa classe, j’étais en quelque sorte l’assistante de la maîtresse, j’organisais des jeux, j’aidais les bambins à déchiffrer les lettres ou à s’habiller, je me rendais utile. Ce dernier mot était le préféré de ma mère, pour elle chaque geste devait servir à quelque chose. Lire en journée par exemple lui semblait un divertissement répréhensible, elle ne l’a toléré que quand l’étude de mes cours, plus tard, l’a exigé. A l’inverse, mon père avait toujours le nez dans son journal ou dans un livre, l’image que je garde de lui est celle de ses énormes lunettes à monture noire. Quand il me laissait un message, il ne manquait jamais d’utiliser des mots ou des expressions peu usités, qui m’obligeaient à recourir au dictionnaire. Je me souviens d’un soir où, rentrant d’une balade en ville avec ma mère, je devais avoir sept ou huit ans, je découvris ce billet à mon intention : Ton alter ego est venu prendre de tes nouvelles. J’ai dû me documenter pour savoir qu’il s’agissait de ma meilleure amie. L’antagonisme entre cet amoureux de la chose intellectuelle et cette championne du pragmatisme a pesé lourd dans mes choix de vie..."

Pour en savoir plus sur Mireille-maquoi.be/biographie-mireille-maquoi/

Mia, Rosine et Chloé se connaissent depuis l’école maternelle. À présent trentenaires, elles se retrouvent à chaque changement de saison pour une soirée riche en confidences.

Cette année, elles font toutes trois l’expérience d’une relation déstabilisante, qu’elles se racontent au fil des rendez-vous. Mia craint pour l’équilibre de sa famille depuis l’arrivée surprise d’un premier enfant ignoré de son mari. Chloé vit une passion chaotique avec son patron libraire, marié à une femme dépressive, et Rosine, riche propriétaire, subit les caprices de son bel amant.

Le rendez-vous de l’hiver a lieu dans un restaurant où les trois femmes font la connaissance de Célie, la serveuse.

Cette rencontre cristallise leur révolte et leur désir de se venger des abuseurs. Elles se liguent en un commando meurtrier à bord d’un allié d’exception : le 4×4 de Rosine.

Ce livre est disponible en librairie.

 

Babylove - Mireille Maquoi

Dix ans se sont écoulés depuis qu’Ailette a épousé Jim, le fils aîné d’une famille d’agriculteurs installée dans la région de Philippeville, en Belgique.Tous deux connaîtraient la sérénité d’un mariage heureux sans la menace de l’infertilité qui plane sur leur couple. Au fil du temps, ils ont appris à s’en accommoder jusqu’au jour où Alain, un ami médecin, leur parle avec enthousiasme et compétence d’une solution dont ils n’ont jamais voulu ; la gestation pour autrui. Malgré leurs craintes et leurs réticences, Ailette et Jim sont séduits : dans l’hôpital où travaille Alain, la GPA se pratique sous surveillance médicale, dans des conditions très strictes et, surtout, en dehors de toute optique commerciale. Mais pour tenter l’expérience, il faut trouver une gestatrice. C’est Valentine, l’épouse d’Alain et l’amie d’enfance du couple, qui se propose.

Et l’étrange aventure commence, celle d’une grossesse atypique exposée aux jugements hâtifs et aux mesquineries, que chacun des quatre acteurs vit et raconte à sa manière, en se demandant comment elle va finir…

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."

 Relecture et mise en page Ph.P et S.P.

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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