Portrait du jour de Jacques Morize : "Terminus Gerland"

Nouveau portrait du jour Jacques Morize

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Jacques Morize.

Né en 1958, Jacques MORIZE a quitté Paris en 2001 pour Lyon, où il a été directeur du développement d’une enseigne de supermarchés. Tombé sous le charme de la capitale des Gaules, il a créé le personnage du commissaire Séverac dont chacune des enquêtes s’organise autour d’un arrondissement de Lyon. À présent retraité, il se consacre à sa famille et à l’écriture...

Bienvenue Jacques sur la page des  aficionados du crime.

C'est notre amie Nelly Burglin Razik chargée de communication et Agent freelance qui assure l'interview de Jacques Morize.

https://www.facebook.com/nelly.razik

INTERVIEW POUR CULTURE ET JUSTICE

1/ Qu’est-ce qui a déclenché l’envie d’écrire chez toi ?

San Antonio. Lorsque j’étais au lycée, je me suis biberonné à San Antonio (et j’ai continué après). Sa façon d’écrire, son vocabulaire, son outrance joviale me fascinaient. L’idée d’écrire comme lui me titillait et un jour de 1986, j’ai pris un cahier et un stylo et je me suis lancé sans plan, sans aucune idée de là où je voulais aller et j’ai inventé Luc Castillon, mon premier personnage récurrent.

2/ Pourquoi le choix du polar ?

Le polar a toujours été une évidence pour moi, et je ne me verrais pas écrire autre chose. c’est un concentré de la société. On la décrit au fil des intrigues et des personnages, et on y ajoute le sel du suspens et le poivre de l’action !

3/ Et si tu nous parlais du commissaire Abel Séverac ?

Abel, c’est un personnage profondément humain avec ses failles (son infidélité chronique, son caractère de cochon), ses qualités (meneur d’hommes, il est fonceur, droit, tenace et sincère dans son rapport aux autres) et bien sûr, terriblement vivant (il apprécie la bonne chère, le condrieu et, plus généralement, le bon vin, et bien sûr, il aime les femmes ; à l’excès diront certains). Avouons-le, c’est un type avec qui j’aimerais être pote !

4/ Lyon occupe une place fondamentale dans les neuf opus de la série. Comme une sorte de personnage récurrent et omniprésent. Comment est venue cette envie de mettre la ville au cœur des intrigues et avec cette sectorisation bien particulière ? (une enquête à Montchat, une autre à Ainay, une autre aux Terreaux…).

N’oublions pas que je suis parisien d’origine, j’ai découvert Lyon en même temps que mon personnage et il m’est apparu peu à peu comme une évidence qu’elle devait être omniprésente au côté de Séverac. Le choix de prendre un quartier comme base de l’intrigue (sans pour autant que l’enquête s’y enferme) permet ensuite d’avoir un titre « qui parle » aux amoureux de Lyon.

5/ Lyon compte neuf arrondissements. Neuf opus ont été écrits à ce jour. As-tu déjà une idée de la manière dont Abel Séverac va enquêter désormais ?

Eh oui, j’ai fait le tour des neufs arrondissements. Terminus : Gerland aurait pu annoncer la fin de Séverac, mais non, j’ai commencé le 10^e. Comme d’habitude, sans idée préétablie. Pour le moment, une affaire débute en périphérie de Lyon, une autre dans la capitale des Gaules. Je n’en dis pas plus car je n’en sais pas plus moi-même !

Relecture et mise en page  Ph.P 

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A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."