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Nouveau portrait du jour Guillaume Cherel
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Guillaume Cherel .
Guillaume Chérel vit à Marseille. Né à Paris, il a grandi en banlieue parisienne (Bagnolet et Montreuil, en Seine-Saint-Denis), au sein d’une famille « coco », tendance Pif Gadget... Après des études de lettres (Sorbonne Paris IV), il file aux États-Unis, où il marche sur les pas de Jack London, Kerouac et Hemingway (trois récits de voyage suivront chez Flammarion, Transboréal et au Castor Astral). Il a longtemps été journaliste indépendant (sport/culture/littérature/société), et a beaucoup voyagé (ex-URSS, Chine, Etats-Unis, Comores, Réunion, Guyane, Mongolie, Maghreb, Afrique…). Il a posé son sac quelques années du côté de Toulouse, avant de revenir à Paris, de nouveau quitté pour s’installer à Marseille, où il travaille comme animateur social. Mais il pense déjà à de nouveau partir… plus au sud, ou dans les montagnes.
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Son premier livre, un polar, paraît en 1977 dans la collection du « Poulpe », dirigée par Jean-Bernard Pouy. Il fréquente assidûment le Festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo, d’abord comme journaliste-modérateur (notamment avec Jim Harrison), puis comme auteur invité. Guillaume Chérel a obtenu, à deux reprises, l’ex-bourse Stendhal du ministère des affaires étrangères : en 2004, pour l’écriture du livre Les Pères de famille ne portent pas de robe, en 2008 pour la préparation de Sur la route again. En 2015, il bénéficie d’une résidence d’écriture à Madrid, en lien avec le service culturel de la Mairie de Paris. Il a récemment animé des ateliers d’écriture auprès d’illettrés, à Amiens, et de détenus, au centre pénitentiaire du Pontet-Avignon. Mais aussi avec des seniors, dans le cadre de sa résidence d’écrivain au monastère de Saorge (Alpes-Maritimes), et d’adolescents délinquants, du côté de Nice, et de lycéennes, à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône).
Bienvenue Guillaume sur le très prisé et discret Culture et justice.
Bibliographie
Série Jérôme Beauregard, détective Public
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Zarma le Zarbi, Fleuve, 1998
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Les Enfants rouges, Flammarion, 2001
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Prends ça dans ta gueule !, Rocher, 2006
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Cadavres, Vautours et Poulet au citron, Michel Lafon, 2018
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Last Exit to Marseille, Gaussen, 2023.
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Autres romans
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La femme qui mangeait des fleurs. Meurtres en Réunion, Melmac Cat, 2021
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Un bon écrivain est un écrivain mort, Mirobole, 2016
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Les hommes sont des maîtresses comme les autres, Plon, 2013 (Pocket 2015)
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Les pères de famille ne portent pas de robe, Julliard, 2004, traduit en espagnol, par Gema Moral Bartolomé, chez Artime, « Los padres de familia no llevan vestido », 2005.
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Tropique du Grand Cerf, Ed. Baleine (Le Poulpe), 1998
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Littérature pour la jeunesse
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Sur la piste de Liza, Thierry Magnier, 2000
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La Fille aux cheveux roses, Syros Jeunesse, collection Souris noire, 2004
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Biographies et récits de voyage
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Hemingway : l’écrivain et son île, Le Castor Astral, collection Tombeau, 1998
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Jack London, le mangeur de vent, Flammarion, 2000, E-Fractions, 2014
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Sur la route again : aux États-Unis avec Kerouac, Transboréal, 2013
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Essais
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Pablo Neruda, Amérique Latine, Plon / Fidelio, 2022.
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Mohamed Dridi : momo-le-turbulent, de la voyoucratie à la jet-set, Michel Lafon, 2004.
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Le Fils caché de Trotsky, Christine Derrey, 2002
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L’autre monde de la Coupe, Les Essentiels, Milan, 1998.
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Les jeux olympiques, Hachette (collection Qui, quand, quoi ?), 1996.
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Leitura Furiosa, association Le Cardan (Amiens), 2010-2020, en direction des personnes en difficulté avec la lecture et l’écriture…
Nouvelles et autres textes
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Le vieux motard javanais, littératures policières à Marseille, Melmac, 2023
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Les vagabonds des étoiles, revue « La première chose que je peux vous dire », en résidence d’écriture au centre pénitentiaire du Pontet-Avignon (La Marelle / Agence Régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d’Azur), 2022.
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Secrets et histoires de Nos Abbey Road Français, en collaboration avec Manuel Jacquinet, Malpaso/Radio Caroline Media, Fip, 2020.
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La soupe au lait de Rahan, Vrac vers un réseau d’achat en commun, 2020.
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Musiciens gitans de Flamenco, in « Collages résistant(s), de Mustapha Boutadjine, Helvetius, 2015.
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Ouvrages sous pseudonyme
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L’arnaqueuse, Police des mœurs, Pierre Lucas, Vauvenargues, 2008.
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L’a dit, l’a fait, G.S ; Koerel, Vauvenargues (Faits Divers), 2001.
Site : www.guillaume-cherel.fr / Facebook / Instagram
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Last Exit to Marseille : "Voici un peu plus de vingt ans que Jean-Claude Izzo nous a quitté, mais il nous a laissé, entre autres, sa « trilogie marseillaise » (Total Kheops, Chourmo, Solea), aujourd’hui encore « best-seller » de la Série Noire (près de 500 000 exemplaires vendus). Une plaque en son nom a été installé au Panier, et un collège lui est dédié, près de chez moi, vers La Joliette à Marseille.
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J’ai eu la chance de connaître Jean-Claude Izzo (photographie à gauche du texte), alors qu’il s’occupait de la communication du festival Étonnants Voyageurs à Saint-Malo. Il était comme Fabio Montale, en moins physique, plus cérébral et doux (un poète), un rêveur, à l’écoute, sensible, épris de justice et de vérité. Je lui rends hommage, à ma façon, avec ce roman noir (et blanc), intitulé Last exit to Marseille, en clin d’œil au fabuleux livre de Hubert Selby, Jr (Last Exit to Brooklyn). Moins sombre, mais tout aussi frénétique, il met en scène un personnage (Jérôme Beauregard, détective « public »), qui marche sur ses pas, à Marseille, sa ville de naissance (et de mort) tant décriée, capable du meilleur comme du pire, en pleine mutation, depuis le début des années 2020.
Mon polar est basé sur des faits réels, que j’ai vécu personnellement. Luc, un ami de jeunesse de Jérôme, est mort d’une overdose d’héroïne sous ses yeux. Il veut retrouver le ou les trafiquants de drogue responsables de sa mort. Pour ce faire, il enquête à Air bel, un quartier oublié, à l’ouest de la ville, et dans la communauté comorienne, mais aussi, par la force des choses, dans les services de police locaux. Durant le récit, Jérôme s’adresse à Izzo comme s’il était encore là, comme je l’avais fait moi-même avec Jack Kerouac dans Sur la route again. Il lui décrit, par lettres, les changements : dans les rues, quartiers, restos, bars, qu’il sillonnait jadis dans ses romans.
J’ai grandi en HLM, à la porte de Montreuil, dans un quartier qui ressemble beaucoup à ceux de Marseille, où je suis installé depuis trois ans (après y avoir souvent séjourné). Comme le narrateur, j’habite à côté de l’OFAST (la brigade des stups), dans un immeuble insalubre, en perpétuel travaux. Last exit to Marseille est un livre écrit sous le coup d’une colère froide. Il sort de mes tripes, comme ce fut le cas pour « Les Enfants rouges ». Depuis vingt ans, la situation dans les cités n’a fait qu’empirer. Comme Jim Harrison, un écrivain que j’admire, et que j’ai eu la chance de connaître également, je pense que le rôle d’un écrivain est de donner la parole à ceux qui ne l’ont pas. C’est un porte-voix. Il ne donne pas de réponses, il pose les bonnes questions. Du moins, j’espère." Guillaume Cherel
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4e de couverture : Nouvellement installé à Marseille dans le quartier vétuste de la Porte d’Aix, Jérôme Beauregard, qui a grandi dans le 93, est un ancien journaliste devenu détective public qui se revendique "communiste tendance Pif Gadget". Un matin, il apprend la mort par overdose de son vieil ami Luc, avec qui il a passé la soirée. L'autopsie n'ayant pas été demandée, il n'y a pas d'enquête de police. Jérôme cherche alors lui-même la provenance de l'héroïne frelatée que Luc s'était fait livrer par un Uber-shit. Mais les codes d’une cité phocéenne en mutation lui échappent. Il en appelle à Jean-Claude Izzo, qui, apparu un soir d’orage, lui a dit : « Écris-moi, je te répondrais peut-être ». Et l’auteur de Total Khéops lui répond en effet. Soutenu aussi par son ex, Gabriela, et « Péra », flic aux idées larges, Jérôme remonte la piste du trafic d'héroïne marseillais jusqu'à défier l’Albinos, caïd du clan des « Blacks » et ancien champion de MMA.
- Date de parution
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23/03/2023
- Editeur
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Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.
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A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."
Relecture et mise en page Ph.P
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portrait du jour criminocorpus - Le blog de Philippe Poisson
Blog de liaison avec "Culture et Justice". Destiné à publier principalement les portraits du jour des écrivains, historiens, artistes, etc - Culture et justice rassemble des ...
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Philippe Poisson est ancien formateur des personnels à l'administration pénitentiaire. Spécialisé sur l'enseignement de l'histoire pénitentiaire et l'histoire des bagnes coloniaux, il a notamm...