Moi, Christian Didier, j’ai tué René Bousquet !

Cet individu de 49 ans, RMISTE et usager régulier des hôpitaux psychiatriques, répond au nom de Christian Didier.

Face aux journalistes, il affirme avoir « tué le monstre » Bousquet, dans le cadre « d’une mission divine » parce que « la justice n’a pas fait son travail ». Fantôme des années noires de l’Occupation et des horreurs commises par le régime de Vichy, René Bousquet – 84 ans – avait jusqu’ici réussi à échapper à un procès pour crime contre l’humanité, mais son passage devant les assises pour répondre de ses actes n’était plus qu’une question de mois.

Désormais mort, l’ancien collaborateur du Maréchal Pétain, de Pierre Laval et des nazis échappe donc à tout jugement. Il emmène avec lui dans sa tombe ses secrets et sa part de vérité sur les crimes vichistes.

Le seul désormais à faire à la justice, c’est son meurtrier : Christian Didier. Et bien loin des habits d’assassin-justicier qu’il affichait au départ, l’enquête de la police et l’instruction vont mettre au jour une personnalité complexe et un parcours personnel chaotique.

Un récit documentaire d'Adrien Carat

Lectures de Cécile Ribault-Caillol et Aurélien Labruyère