Réfugiés espagnols prison Guingamp-Saint-Brieuc-Archives Departementales-
Les Amis du patrimoine de Guingamp
Ouverte en 1841, la prison devait incarner, grâce à son architecture, la « modernité carcérale » née avec la Révolution française.
« Observer chaque prison comme une architecture particulière plutôt que de rechercher les traits génériques de “la” prison. » Tel est le projet du photographe Maxence Rifflet, qui exposa, en 2020, au centre d’art contemporain GwinZegal, situé dans l’ancienne prison de Guingamp (Côtes-d’Armor). Construit entre 1836 et 1841, cet édifice singulier évoque autant le théâtre du Globe de Shakespeare à Londres qu’un panoptique où l’on devient soi-même perspective. Maxence Rifflet a raison : l’architecture d’une prison parle avant tout de la société dont elle est, de fait, une expression.
[...] Emmanuel Ethis, Emmanuel Laot, Damien Malinas dans mensuel 524 daté octobre 2024