Graffitis, poèmes, peintures, tatouages, noix de coco sculptées, nautiles gravés… Cette exposition invite à découvrir l’art produit en détention entre le début du XIXe siècle marqué par l’essor de la prison pénale et le milieu du XXᵉ siècle qui scelle la fermeture du bagne de Guyane. Ces productions méconnues, souvent étonnantes, rares et fragiles, sont l’expression d’un geste de création et de résistance. Elles constituent de précieux témoignages sur la peine d’enfermement, ses contraintes et ses privations. La valorisation de la richesse de cet « art enfermé » ouvre une porte donnant à voir et à entendre l’intimité des prisonniers, leur ressenti, leurs émotions et leurs espérances.
Créativité, j’écris ton nom
S’échapper d’un lieu où l’on est tenu prisonnier ? Accéder à soi, développer son imagination ? S’extraire des conditions de détention ? Rester librement humain...
Une exposition inédite en France
Cette exposition rassemble pour la première fois en France une large sélection de documents et d’objets produits en détention depuis le début du XIXᵉ siècle jusqu'aux années 1950 qui correspondent à la fin du bagne.
Une plongée dans l’histoire
Une approche historique, scientifique et sensible de l’enfermement punitif en France. Prisons, bagnes, colonies pénitentiaires, mises au travail, exils
Programme complet dans le PDF ci-dessous