1972, la mort de Mohamed Diab dans un commissariat à Versailles

29 novembre 1972. Versailles. Il est 20h30 quand des coups de feu éclatent à l’hôtel de police. Mohamed Diab, 32 ans, meurt sur le coup.

Le policier qui a tiré, Robert Marquet, parle aussitôt de légitime défense. Il décrit un homme violent, déséquilibré, impossible à maîtriser. 

La famille de Diab parle, elle, d’un meurtre raciste.

Alors que s’est-il réellement passé ce soir-là ? Pourquoi un homme gardé à vue, se retrouve-t-il criblé de balles ? Et que dit cette affaire de la France des années 1970 ?

Pour comprendre, il faut remonter le fil du temps. Plonger dans une France en crise, frappée par le chômage et où l’immigration fait débat. Et Versailles, bastion bourgeois aux apparences paisibles, ne fait pas exception. Ici**, l’extrême droite** trouve un terreau favorable à son idéologie.

L’affaire Diab vient troubler l’ordre feutré de la ville. Mais, impossible de la passer sous silence. La famille de Diab refuse de se taire. Elle réclame justice. Et autour d’elle, intellectuels et militants se rassemblent...

Un récit documentaire de Florence de Talhouet

Invitée :

• Rachida Brahim, sociologue et historienne, elle est  l'auteure de La Race tue deux fois, une histoire des crimes racistes en France (1970-2000), publié en 2020, aux éditions Syllepse.

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Par Fabrice Drouelle. Les grandes affaires, les aventures et les procès qui ont marqué les cinquante dernières années. Disponible sur les assistants vocaux en demandant : Alexa, lance Affaires Sensibles !