Ce livre est certainement l'étude la plus complète
sur la guerre de 1815 en Vendée. Le général Lamarque occupe une place centrale dans cette campagne de deux mois dont l'enjeu et les conséquences dans l'histoire des Cent Jours ne
doivent pas être négligés.
Réimpression fac-similée - L´auteur a eu accès au témoignage du général Lamarque et retrace tout son parcours lors du soulèvement vendéen des Cent Jours.
« Il n'y a rien de plus exaspérant que de voir beaucoup de bons livres paraître
chaque jour et de savoir qu'ils n'auront jamais qu'une diffusion limitée parce que les mass-média n'en parleront jamais. Le véritable combat contrerévolutionnaire devrait être mené
principalement sur ce terrain de la diffusion des livres. J'ai toujours pensé que ce seul tête à tête du lecteur et du livre est susceptible d'exercer des conversions, des reprises en main,
d'éclairer ceux qui se trompent par ignorance des faits. » - Jacques Ploncard d'Assac
La librairie DPF (Diffusion de la Pensée Française) existe depuis 45 ans. Librairie indépendante créée par Jean Auguy (un étudiant de Poitiers) elle s'est spécialisée dans le domaine « chouan» au sens générique du terme. Dans toutes les librairies vous trouverez Marx, De Gaulle, Malraux, Aragon etc. ici c'est Raspail, Mgr Lefebvre, Volkoff, Maurras, Holeindre...
Son passé : En 1966 Jean Auguy déjà connu comme militant de la FNEF (Fédération Nationale des Etudiants de France, syndicat étudiant) et fondateur du mensuel Poitiers Université (14 ans de parution de 1964 à 1978), crée un embryon de librairie (9 titres) sous le nom « DPF » et avec le statut d'entreprise personnelle. En même temps il lance « Lecture et Tradition» bulletin littéraire. En 1970 publication de son 1er livre comme éditeur, puis il organise une «journée chouanne » en septembre (il y en a eu 40 ensuite) En 1976 rachat de Lectures Françaises (revue de documentation politique) à Henry Coston. En 1994 transformation en société anonyme SADPF puis en 2010 en SARL pour faciliter la succession...
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livres .Lectures Françaises .Lecture et Tradition .
Lamarque (Jean-Maximilien, comte). Officier général et législateur, né à
Saint-Sever (Landes), le 22 juillet 1770 de « Mr Maître Pierre-Joseph Lamarque, conseiller du roi et son procureur au sénéchal de cette ville, et de dame Marie-Ursule Duffau » ; entra
dans les rangs de l’armée en 1791, comme engagé dans un bataillon de volontaires des Landes, arriva rapidement au grade de capitaine de grenadiers dans la colonne infernale commandée par
La Tour
d’Auvergne, puis passa à l’armée d’Espagne, s’y conduit d’une façon héroïque et fut nommé adjudant général, alla ensuite à l’armée du Rhin, fut promu général de brigade en l’an IX et se distingua à Moeskirch et à Hohenlinden ; ses montra très brave à Austerlitz, fut remarqué par l’Empereur qui l’envoya à l’armée chargée de conquérir le
royaume de Naples ; il s’empara de Gaëte, mais refusa le poste d’aide de camp du roi Joseph, pour conserver sa qualité de Français ; puis
le 6 décembre 1807, fut promu général de division. Le roi Murat ayant chargé Lamarque de reprendre
Capri aux Anglais commandés par Hudson Lowe, il y déploya un tel sang-froid et un tel courage, que le ministre napolitain, Salicetti, écrivait à son maître : » Je suis à Capri, j’y vois les Français, mais
je ne puis comprendre comment ils y sont entrés. » Plus tard, nous le revoyons à Wagram, où il eut quatre chevaux tués sous lui ; passa ensuite en Espagne, et fut créé baron de
l’Empire le 4 juin 1810, en 1814, la Restauration le mit en
disponibilité, mais au retour de l’île d’Elbe, Napoléon le nomma gouverneur de Paris
; il fut nommé général en chef de l’armée de la Vendée qui venait, encore une fois, de se soulever : puis, par des manoeuvres lentes mais prudentes, il put battre en plusieurs rencontres les
troupes royalistes, et obligea les chefs vendéens à signer la paix à Cholet le 26 juin 185. La chambre des Cent-Jours déclara que le général Lamarque avait bien mérité de la patrie. L’ordonnance royale du 24
juillet 1815 comprit Lamarque dans les personnes obligées de quitter la France. Il protesta contre cette mesure immérités, mais ce fut en vain, et fut contraint de se diriger vers Bruxelles,
d’où le gouvernement des Pays-Bas lui intima l’ordre de partir pour Amsterdam ; par une nouvelle ordonnance du 20 octobre 1818, il fut autorisé à rentrer en France, et se retira à Saint-Sever.
Le 22 décembre 1828, il fut élu député de l’opposition par l’arrondissement de Mont-de-Marsan ; il fut créé comte en 1829 ; il prit cependant place à gauche, fut mis d’office à la retraite
comme lieutenant général, par le ministère Polignac et fut des 221 ;
contribua, pour une large part au succès de la Révolution de 1830, puis
continua à appartenir à l’opposition démocratique contre Louis-Philippe. Il demanda la réunion de la Belgique à la France, l’abrogation des traités de 1815, la reconstitution de la Pologne, et s’éleva, avec une rare éloquence, contre les
partisans de la paix à tout prix ; fut réélu aux élections du 5 juillet 1831 et continua de lutter contre les tendances de plus en plus réactionnaires du gouvernement issu des barricades de
Juillet. Malheureusement pour la démocratie et pour la France, Lamarque fut enlevé par une attaque de choléra. Cette mort jeta une telle stupeur qu’elle faillit renverser en quelques heures le
trône déjà bien ébranlé du fils de Philippe-Egalité. - (Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)
Portrait de Jean-Maximien, comte Lamarque, député de l'arrondissement de Mont-de-Marsan en 1828 et en 1830, 4 Fi 37.©Archives départementales - Conseil général des Landes