Né en 1783 à Paris, Charles-Tristan de Montholon est élevé et adopté par le second
mari de sa mère, Louis Huguet de Sémonville, qui lui fait connaître les Bonaparte. Une longue amitié avec Napoléon le mène à partager, six années de captivité à Sainte-Hélène et plus tard six
autres au fort de Ham avec le futur Napoléon III. L'honneur retrouvé du général de Montholon (de Jacques Macé, Éditions CHRISTIAN, 2000) raconte son existence mouvementée et le lave des soupçons
d'empoisonnement sur la personne de Napoléon ler à Sainte-Hélène. De ses deux mariages avec Albine de Vassal et Caroline O'Hara, il a cinq enfants, dont deux meurent jeunes et un
sans postérité. Son second fils, Charles-Frédéric, est l'ancêtre des familles Arago, de Candé, Garcin, de Malherbe. Secrétan... De sa fille Napoléone descendent les du Couëdic de Kergoualer,
Lacombe de Lapeyrouse, de Launay, Éacoret de Saint-Bon, de Villeneuve-Flayosc, Sabatier d'Espeyran, de Zélicourt et bien d'autres...
La descendance du général de Montholon présente les alliances et l'évolution d'une famille à travers huit générations et
deux siècles d'histoire.
La descendance du général de Montholon
Michel Sementéry (Auteur)
Broché: 135 pages
Editeur : Editions Christian (1 janvier 2008)
Langue : Français
ISBN-10: 2864961407
ISBN-13: 978-2864961406
Né en 1942, Michel Sementéry est président de la Fédération Française de Généalogie. II est l'auteur de six ouvrages de généalogie parus aux Éditions CHRISTIAN.
Historien, membre des conseils d'administration du Souvenir Napoléonien et de la Fondation Napoléon, Jacques Macé est considéré comme l'un des meilleurs connaisseurs de la captivité de Napoléon 1er à Sainte-Hélène.
Biographe des généraux Montholon et Gourgaud, il s'est attaché à démontrer les causes de la mort naturelle de l'Empereur et à placer Sainte-Hélène au cœur de la légende napoléonienne.

"Il serait contraire à notre devoir envers notre pays et envers nos Alliés de laisser au général Bonaparte le moyen ou l'occasion de troubler à nouveau la paix de l'Europe... L'île de Sainte-Hélène a été choisie pour sa future résidence. Le climat y est sain et la situation locale permettra de le traiter avec plus d'indulgence qu'en aucun autre lieu, avec la même sécurité... Parmi les personnes qui ont été conduites en Angleterre avec le général Bonaparte, il lui est permis de choisir, à l'exception des généraux Savary et Lallemand, trois officiers qui, avec le chirurgien, pourront l'accompagner à Sainte-Hélène, et douze domestiques ".
Tels étaient les termes de la lettre du gouvernement anglais communiquée par l'amiral Keith et lord Bunberry aux passagers du Bellerophon le 31 juillet 1815 à Plymouth. Les protestations de Napoléon laissent de marbre ses interlocuteurs et il doit se résigner à désigner ses futurs compagnons d'exil qui, comme les Mousquetaires, seront quatre et non trois. Son choix se porte d'abord sur le général Bertrand, en fonction de grand maréchal de la Cour depuis 1813, puis sur deux aides de camp qui l'accompagnent depuis son départ de l'Elysée : le général Charles Tristan de Montholon et le colonel Planat de La Faye. Le général Gourgaud, autre aide de camp, pousse alors des cris si violents, rappelant qu'il avait sauvé deux fois la vie de l'Empereur, que Napoléon se résout à écarter Planat et à le remplacer par Gourgaud (malgré le mauvais caractère de ce dernier). Comme aucun de ces hommes ne parle couramment la langue anglaise, on obtient l'autorisation de leur adjoindre le conseiller d'Etat Las Cases à titre de secrétaire-interprète. En fait, c'est ce dernier, bien qu'il ne restera qu'un peu plus d'un an à Sainte-Hélène, qui laissera son nom gravé le plus profondément dans l'histoire napoléonienne.
Nous retrouvons ces quatre hommes à Longwood. Le général-comte Bertrand est accompagné de son épouse Fanny et de leurs trois enfants ; le général-comte de Montholon, de son épouse Albine et de leur fils Tristan âgé de cinq ans ; le comte de Las Cases de son fils Emmanuel âgé de quinze ans ; le général Gourgaud, célibataire, est seul. Les Cases partiront dès fin 1816, ayant accumulé les matériaux qui donneront naissance au Mémorial. Le général Gourgaud partira début 1818 et les généraux Bertrand et Montholon assisteront Napoléon avec dévouement et fidélité pendant encore plus de trois années, jusqu'à l'issue fatale du 5 mai 1821.
Vingt-six ans plus tard, le 5 mai 1847, le gouvernement du roi Louis-Philippe, procède à l'inhumation du corps du général Bertrand à quelques dizaines de mètres du lieu où nous nous trouvons, près de la crypte en construction pour recevoir l'Empereur - de retour depuis le 15 décembre 1840 sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français qu'il avait tant aimé, selon les termes de son testament. Le général de Montholon est présent à la cérémonie : en tenue civile car il vient de passer six nouvelles années en détention, en compagnie cette fois du futur Napoléon III, et n'a été mis en libération conditionnelle qu'après l'évasion de celui que l'on commence à appeler Badinguet. Six ans plus tard, au décès du général de Montholon, ses enfants demanderont à Napoléon III que leur père repose aux Invalides, au même titre que Bertrand. Cet honneur lui sera refusé. Ce sont les raisons de cette différence de traitement et, pourrait-on dire, de cet ostracisme que nous allons chercher à comprendre...
www.youtube.com/watch?v=9Tq4uuUyZ2Y13
janv. 2009 - 2 min - Ajouté par ForgottenHistoryUSA
1846 - General Count Montholon - Warning of the Jesuits. ForgottenHistoryUSA ... Alert icon. You need ... |