Caroline la plus jeune et la plus charmeuse des soeurs de Napoléon, n'a pas vingt ans lorsqu'elle épouse l'homme qu'elle aime passionnément, le vaillant général Joachim Murat. Tous deux forment un couple politique tumultueux, animé par d'ardentes ambitions. Sous l'Empire, tandis que Murât guerroie, Caroline, promue grande duchesse de Berg, reçoit somptueusement dans sa demeure de l'Elysée. Parmi ses hôtes : Metternich, ambassadeur d'Autriche, avec lequel elle noue une relation étroite. Lorsque, en 1808, Napoléon confie à sa soeur et à son beau-frère, le royaume de Naples, Caroline n'a qu'un désir : partager le pouvoir avec son mari. Sa compétence éclate bientôt lorsqu'elle devient régente. Cependant, comprenant que la mégalomanie de Napoléon et sa politique belliciste vont leur faire perdre le trône, les Murat finissent par s'allier à l'Autriche. Comment en vinrent-ils à prendre une telle décision, considérée comme une trahison ?
A Naples, Caroline a laissé un souvenir brillant, celui d'une énergique femme d'État, d'une reine élégante, protectrice des
arts et des modes. Au terme de plusieurs années de recherches, Florence Vidal nous raconte un destin étonnant et méconnu.
Florence Vidal, auteur de nombreux ouvrages et consultante internationale, est spécialisée dans l'étude des relations franco-italiennes à travers l'Histoire. Elle a publié, en 2005, une biographie d'Elisa Bonaparte chez Pygmalion.
Extrait de l'introduction : Caroline est la plus jeune des filles de la tribu Bonaparte. On la connaît mal. Si Élisa, la soeur aînée, qui devint princesse de Lucques et grande-duchesse de Toscane, est considérée comme une femme politique d'envergure, une intellectuelle de qualité, si Pauline, l'autre soeur, doit sa célébrité à sa beauté et à ses frasques, qu'en est-il de Caroline ? Ses portraits montrent un visage charmant, presque angélique. Ils masquent le caractère bien trempé de celle qui, épouse de Joachim Murât, est devenue grande-duchesse de Berg, puis reine de Naples. Une femme qui, par ses prises de position, a joué un rôle non négligeable dans le destin de son frère Napoléon.
Citée à comparaître devant le tribunal des historiens, Caroline est tenue pour une créature ambitieuse et égocentrique. On
l'accuse d'être une traîtresse. N'a-t-elle pas, lorsque l'Empire s'effondre et que son frère s'engage dans des voies qu'elle juge destructrices, fait le choix de s'allier à l'Autriche, ennemie de
la France ? Elle ne serait qu'une cynique, une ingrate, prête à tout pour conserver ce royaume de Naples dont Napoléon lui a remis les clefs, à Bayonne, en juillet 1808. Mérite-t-elle vraiment
d'être enfermée dans de tels rôles ?
Et si Caroline était bien différente de celle décrite par les épais clichés misogynes et les légendes sombres qui servent
d'aura à ses portraits ? Pour la comprendre, il faut tenter de prendre sa place, considérer les circonstances, et analyser les évolutions de sa personnalité face aux turbulences de son
époque.
Caroline Bonaparte
Florence Vidal (Auteur)
Broché: 297 pages
Editeur : Pygmalion Editions (5 octobre 2006)
Collection : Grandes dames de l'histoire
Langue : Français
ISBN-10: 2857049900
ISBN-13: 978-2857049906
www.youtube.com/watch?v=ECFibHiFqvw12
août 2010 - 2 min - Ajouté par LNor19
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