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http://www.decitre.fr/gi/08/9782847345308FS.gifDocument 2008 - Dans sa cellule, une jeune femme de vingt-quatre ans écrit ses Mémoires : Marie Lafarge vient d'être condamnée à perpétuité pour avoir empoisonné son mari, malgré les doutes que les expertises ont laissé subsister.


La France entière s'est passionnée pour son procès. Ces Mémoires, écrits à la manière d'un roman, ne dissipent pas le mystère qui entoure l'affaire, mais constituent un témoignage remarquable sur la condition féminine au XIXe siècle : rêves d'adolescence brisés par un mariage arrangé avec un rustre, qui conduit son épouse au fin fond de la Corrèze, dans une bâtisse lugubre au milieu d'une famille hostile.


Lorsque M. Lafarge succombe à un mal non identifié, Marie est soupçonnée de meurtre. L'historienne Arlette Lebigre, spécialiste du droit criminel, prend alors la plume pour faire revivre ce procès dans lequel, pour la première fois, les magistrats eurent recours à des experts en toxicologie.

"Dans le silence recueilli de ma prison" - Mémoires 1840

Marie Lafarge

Arlette Lebigre (Annotateur)

Broché

Paru le : 18/09/2008

Éditeur : Tallandier

 

Dans le silence recueilli de ma prison. Mémoires,1840

Par Marie Lafarge
publié dans L'Histoire n° 337 - 12/2008  Acheter L'Histoire n° 337  +

Présenté et annoté par Arlette Lebigre, Tallandier, 2008, 392 pages, 19 euros.


Le 9 juillet 1840 s’ouvrait à Tulle le procès de Marie Capelle, accusée d’avoir empoisonné à l’arsenic son mari Charles Lafarge, maître de forges. La jeune femme (elle a 24 ans) fut condamnée à mort avec circonstances atténuantes, ce qui se traduisit pour elle par les travaux forcés à perpétuité. A peine transférée à la prison de Montpellier, Marie Lafarge entreprit de rédiger ses Mémoires. Arlette Lebigre les publie, avec des textes de présentation très éclairants sur ce qui était devenu l’Affaire Lafarge. La conduite exemplaire en prison de Marie Lafarge lui valut d’être graciée en 1851. Son témoignage se lit comme un roman.


Dans le silence recueilli de ma prison. Mémoires,1840
Par Madame Lafarge, présenté et annoté par Arlette Lebigre, Tallandier, 2008, 392 pages, 19 euros.

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