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http://storage.canalblog.com/75/47/467553/64102836.jpgCependant, je fais mienne la phrase : "Celui qui oublie son passé est condamné à le revivre"... Alors oui, Fourmies, son maire, sa majorité municipale, ont choisi leur camp en honorant le 120ème anniversaire du 1er Mai 1891 qui a offert le 1er Mai à la France.

Nous adhérons pleinement à la phrase de Victor Hugo qui trône fièrement dans notre Hôtel de Ville : "Ceux qui vivent sont ceux qui luttent !"

Alain Berteaux, Maire de Fourmies

Fourmies, 1er Mai 1891 : toute la ville s'apprête à faire de ce Premier Mai une grande journée de luttes et de revendications.
Tout est prêt.
Toute la journée, la tension ne fait que monter.
Soudainement sur la Grand-Place, les gendarmes, les militaires, les manifestants...
Quelques secondes plus tard, c'est l'horreur...
L'armée a tiré sur les manifestants sans armes : 9 morts dont des enfants.
Ils manifestaient pour la journée de 8 heures, pour un coin de ciel bleu.
Maria et Kléber furent les héros de cette tragédie.
Mais pourquoi les soldats ont-ils tiré sur la foule ?

 

  • Les courts extraits de livres : 16/05/2011

Extrait de la préface d'Alain Berteaux, Maire de Fourmies

120e anniversaire de la fusillade de Fourmies

Ayant organisé récemment "les assises de la précarité" visant à mettre en relief les difficultés que connaît notre territoire du sud Avesnois rural au centre duquel figure Fourmies, ville la plus importante, et étant chargé de faire des propositions visant à améliorer la vie de nombre de nos habitants, j'ai entendu de la bouche d'un cadre qui, malgré son statut, à l'aune des profits financiers n'a guère plus d'importance que les salariés qu'il dirige, qu'il ne fallait plus évoquer le passé et les événements tragiques que notre cité a connus afin de ne plus en ternir l'image, alors que son entreprise s'est implantée chez nous malgré celle-ci.

Je ne suis pas le moins du monde passéiste mais au contraire tourné vers l'avenir et les importants travaux en cours dans notre ville concernant le sport et la culture en témoignent.

Cependant, je fais mienne la phrase : "Celui qui oublie son passé est condamné à le revivre", et je pense qu'il convient de rappeler aux jeunes générations, à l'heure où les acquis sociaux sont quotidiennement remis en question et que l'on assiste au rétablissement des privilèges, que rien ne nous a jamais été donné, attribué, consenti, mais que tout a été obtenu par la lutte, au prix de sacrifices et de combats jamais gagnés d'avance au cours des périodes souvent difficiles et toujours douloureuses qu'ont connues notre peuple et sa classe laborieuse.

Fourmies, éclats d'aubépines... : fusillade du 1er mai 1891

Auteur : Pierre Outteryck

Préface : Alain Berteaux

Date de saisie : 15/05/2011

Genre : Histoire

Éditeur : le Geai bleu, Lille, France



http://www.lavoixdunord.fr/stories/image250x00/mediastore/VDN/A2011/M03/l-historien-pierre-outteryck-fait-du-1-1000962.jpgL'historien Pierre Outteryck fait du 1er Mai 1891 un personnage de roman

dimanche 13.03.2011, 05:04 - La Voix du Nord

Les festivités commémorant le 120e anniversaire du 1er Mai 1891 à Fourmies se préparent. Pierre Outteryck, historien et écrivain, publie un roman sur cet épisode. PAR AMANDINE MEUNIER

fourmies@lavoixdunord.fr PHOTO "LA VOIX"

Un jour de printemps, les amoureux à la terrasse des cafés, des jeunes qui manifestent et c'est le drame, la police charge sans sommation. Neuf morts. Cette histoire, c'est celle de Fourmies et de son 1er Mai 1891, maintes fois disséquée par les historiens et aussi par quelques romanciers.

Pierre Outteryck a décidé de la revisiter, suite à une commande de la municipalité pour le 120e anniversaire de cet épisode.

« Je suis historien de formation, professeur agrégé d'histoire et docteur en littérature française, précise-t-il.

Je m'intéresse à la vie sociale de la petite Suisse du Nord depuis 1982. J'ai même déjà fait une exposition et une plaquette sur le 1er Mai. » Autant dire qu'il connaît le sujet et après avoir passé en revue toute la littérature s'y consacrant de La Fusillade de Fourmies par André Pierrard et Jean-Louis Chappat à L'envers d'une fusillade d'Odette Hardy-Hemery en passant par Les fusils du 1er Mai de Roger Bordier, Pierre Outteryck a proposé à la municipalité de laisser de côté sa rigueur d'historien pour laisser parler sa plume romanesque. « J'ai déjà écrit de la poésie, des nouvelles, et des romans qui ont fini à la poubelle,explique-t-il. Mais là j'ai eu le feu vert en septembre et je m'y suis mis. 180 pages. J'avais toute l'histoire dans la tête.

 » Il a décidé de titrer son ouvrage Fourmies éclats d'aubépines Fusillade du 1er Mai 1891, en hommage à la victime Maria Blondeau qui portait un rameau d'aubépines. Mais dans son histoire, il mêle faits et figures historiques, ainsi que détails et personnages fictifs. Les politiques : Paul Lafargue, Hippolyte Culine, le maire Bernier... mais aussi le commandant Chapus ou Kléber Giloteaux et Maria Blondeau sont dans leurs rôles. Certains discours sont réels. Mais Pierre Outteryck invente aussi des ouvriers et employés, Achille, Eudes et Georges, des journalistes, un Anglais, un tenancier d'estaminet et un patron. « C'est un personnage mythique, l'archétype du patron. D'ailleurs il s'appelle "Monsieur" », souligne Pierre Outteryck.

Tous ces personnages s'entrecroisent autour du jour clef du 1er Mai 1891. Pas un ne prend la place du héros ni l'autre de l'accusé, et chacun vit sa vie dans des intrigues secondaires qui nourrissent la petite histoire.

Petite histoire

« J'ai remarqué que c'était plus difficile d'écrire un roman qu'un bouquin d'histoire, s'amuse l'écrivain. Pour l'histoire, une fois qu'on a les faits on est tranquille. Dans un roman il faut connaître tout ce qu'il y a autour. Il a fallu que je me penche sur la vie quotidienne de l'époque. Les rues étaient-elles pavées ? Que mangeait-on pour le déjeuner ? J'avais par exemple décidé de faire manger à mes ouvriers des chicons, sauf que les chicons ne seront pas consommés avant les années 20. » De menues vérifications en reproductions de discours historiques, Pierre Outteryck pose une version du 1er Mai 1891. Une version qu'il ne prétend pas authentique. Il a inventé quelques lieux inconnus des Fourmisiens de l'époque et s'est refusé à nommer des figures d'ouvriers ou de patrons ayant réellement existé. « Je suis sûr que ça travaille encore dans les têtes, explique-t-il. Je suis sûr que ça peut faire ressurgir des choses. L'histoire ne peut pas s'apaiser, mais ce n'est pas la peine d'affoler les gens. » Pour commémorer le 120e anniversaire de cet épisode, l'ouvrage sera imprimé à 4 000 exemplaires. Il sera adapté en un spectacle vivant joué les 30 avril et 1er mai à Fourmies. Une exposition accompagnera le tout. Et Pierre Outteryck imagine même créer un film d'animation sur le sujet. •

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Avesnes_sur_Helpe/actualite/Autour_de_Avesnes_sur_Helpe/Fourmies/2011/03/13/article_l-historien-pierre-outteryck-fait-du-1er.shtml?xtor=RSS-8

 

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