L'hôtel-Dieu de Louhans : Saône-et-Loire

3 Octobre 2011

Document 23/04/2010 - Au coeur de la Bresse bourguignonne, la fondation de l'hôtel-Dieu de Louhans, entre 1682 et 1687, s'inscrit dans cette floraison d'hôpitaux suscitée par la Contre-Réforme et son incitation aux « bonnes oeuvres ». Reconstruit entre 1754 et 1768 par l'architecte Joseph Marchai, il abrite aujourd'hui un musée.

Exceptionnellement préservées, ses deux salles de malades ont gardé leur authenticité, l'une avec ses lits clos en bois, l'autre avec ses rares lits en fonte et en fer. Sa pharmacie, la plus riche de Bourgogne et l'une des plus prestigieuses de France, abrite une série unique de pots hispano-mauresques datant des XV-XVIe siècles.

Première monographie consacrée à l'hôtel-Dieu de Louhans, ce « Parcours du patrimoine » nous conduit à la découverte de ses trésors et de son histoire.

La collection « Parcours du patrimoine », conçue comme un outil de tourisme culturel, convie à la découverte des chemins du patrimoine.

Les courts extraits de livres : 23/04/2010

C'est à Versailles, en 1689, que Louis XIV signa les lettres patentes approuvant et confirmant le transfert et la construction de l'hôtel-Dieu de Louhans : « Louis par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous présents et à venir, salut. Nos bien aimés les administrateurs et économe de l'hôpital de la ville de Louhans en Bourgogne Nous ont très humblement remontré que depuis près de deux cents ans, ledit hôpital en forme d'hôtel-Dieu est établi, ainsi qu'il paraît par d'anciens comptes qui ont été rendus des revenus qu'il avait et des aumônes qui y étaient faites, dont les pauvres malades de ladite ville et des environs ont reçu, dans tous les temps, beaucoup de soulagement. Mais comme il n'y avait pour les loger qu'une maison de peu d'étendue et incommode, dans l'enceinte de ladite ville, les suppliants avaient formé le dessein de transférer ledit hôpital hors des murs de ladite ville, où par la charité des personnes de piété qui ont bien voulu contribuer à cette dépense, il a été construit un bâtiment beaucoup plus convenable. » La plupart des hôpitaux bénéficièrent de ce type de lettres patentes dont les sceaux de cire verte indiquaient qu'il s'agissait d'actes à effet perpétuel. Le roi confirmait ainsi leur fondation, mais aussi, et surtout, leur accordait le droit de recevoir des dons, un droit vital pour ces établissements très dépendants de la charité privée.

Auteur : Claudine Hugonnet-Berger

Date de saisie : 23/04/2010

Genre : Architecture

Editeur : Somogy, Paris, France

Collection : Parcours du patrimoine

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