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nov. 2011 - 50 min - Ajouté par LaChaineDuCrime
Gary Ridgway est un tueur en série américain né le 18 février 1949. Ses premiers crimes remontent à 1982 ... |
Document 19/05/2012 - Dans les années 1980, la
priorité de la police de Seattle était l'appréhension du "Tueur de la Green River", surnom du meurtrier de dizaines de femmes. Mais en 1990, alors que le nombre de meurtres s'était élevé à au
moins quarante-huit, l'affaire a été remise aux mains d'un seul détective, Tom Jensen. Après vingt ans, Gary Léon Ridgway, finalement confondu grâce à une recherche ADN, est interrogé par Jensen
pendant cent quatre-vingts jours dans le but de combler les vides de l'enquête et de comprendre son mobile : une confrontation historique avec une incarnation du Mal, un homme aussi inquiétant
que déroutant. À ce jour, quarante-neuf meurtres lui sont officiellement attribués, mais Ridgway en a avoué soixante et onze. La plupart des corps n'ont jamais été retrouvés.
"Fantastique. La scène d'ouverture est l'une des plus effrayantes que j'aie lues depuis des années. Plus globalement, c'est
un livre idéal pour vous tenir éveillé toute la nuit. Génial pour se faire peur."
Stephen King
Écrit par le propre fils de l'enquêteur, le journaliste Jeff Jensen, Le Tueur de la Green River est un ouvrage unique sur
le tueur le plus tristement célèbre des États-Unis, dans la lignée de romans graphiques tels que Le Chasseur de Darwyn Cooke, ou encore From Hell d'Alan Moore.
Jonathan Case (Dear Créature) dessine avec sobriété et pudeur l'histoire de cette saga familiale et de
cette chasse à l'homme unique, rendant hommage avec brio aux familles de victimes que Gary L. Ridgway aura endeuillées.
Préface inédite de Stéphane Bourgoin, spécialiste des tueurs en série, qui en a interrogé plus de
soixante-dix depuis 1979. Il est l'auteur de Serial killers - Enquête mondiale sur les tueurs en série paru chez Grasset, et de dizaines de documentaires pour la télévision.
Jeff Jensen est un célèbre journaliste américain travaillant pour l'hebdomadaire Entertainment Weekly.
Dans Le Tueur de la Green River, il retrace le parcours de son père, enquêteur aujourd'hui retraité, quia passé l'intégralité de sa carrière à poursuivre Gary Léon Ridgway. Jonathan Case dessine
avec sobriété et pudeur l'histoire de cette saga familiale et de cette chasse à l'homme unique, rendant hommage avec brio aux familles de victimes que Gary L. Ridgway aura endeuillées.
- Les courts extraits de livres : 19/05/2012
Gary Ridgway, le «Tueur de la Green River» à Seattle, est un assassin de prostituées, comme l'ont été avant lui, le
Français Louis-Joseph Philippe, Jack l'Éventreur, Arthur Shawcross, Charles Albright, Douglas Clark, Richard Cottingham, Kendall François, Volker Eckert, Jack Unterweger, Sean Vincent Gillis,
Bobby Joe Long, Steven Pennell, Bruce Mendenhall, Gerald Stano, Robert Lee Yates, Anthony Sowell ou Robert Pickton. Et cette liste est loin d'être exhaustive.
D'après une étude récente du FBI, les femmes représentent 70 % des 1 398 victimes connues des tueurs en série
américains depuis 1985. Par comparaison, les femmes ne constituent que 22 % des victimes du nombre total des homicides.
Les prostituées ont 18 fois plus de risques d'être victimes d'un homicide que la moyenne des femmes. Plus de 35 % des
prostituées victimes d'homicide sont assassinées par des tueurs en série, selon une étude de 2006 qui a examiné les statistiques nationales entre 1982 et 2000. Cette étude montre que, au
total, 2,7 % des femmes victimes d'homicides sont des prostituées. Les proxénètes sont de moins en moins inculpés dans les meurtres de prostituées, en raison de la consommation grandissante
de la cocaïne et du crack qui rend les prostituées plus vulnérables aux disputes avec des clients, avance cette même étude.
LA NUIT DES MORTS-VIVANTS
Avant la construction de l'autoroute «Interstate 5», l'artère qui relie Seattle à Tacoma est la «Pacific Highway
South». Dès le départ, ce lieu de transit devient un repaire de bars ouverts 24 h sur 24, de sex-shops, de clubs de strip-tease et de motels borgnes où les chambres se louent généralement à
l'heure plutôt qu'à la journée. Dans les années 70, la drogue s'y installe en force et elle entraîne une dégradation des lieux.
Dix ans plus tard, les policiers des moeurs ont rebaptisé la «Pacific Highway South» : elle est qualifiée de «Nuit des
morts-vivants» en raison de son cortège de zombies, de prostituées accros au crack, de dealers, de clients qui défilent jour et nuit à la recherche de chair fraîche et de mineures en fugue
qui y atterrissent pour ne plus jamais en décoller.
C'est dans ces quartiers chauds que le «Green River Killer» passe de nombreuses heures à circuler à bord de son
pick-up. Il «patrouille» les lieux, selon ses propres termes. Sur la portion d'autoroute proche de sa maison, il estime avoir trouvé une quinzaine de ses victimes. Il se gare sur un parking
pour observer le «trafic» : «Je choisis des putes parce qu'elles sont faciles à aborder, elles ne se méfient pas et elles bougent beaucoup. Lorsqu'elles disparaissent, les flics s'en
foutent.»
Les crimes sont toujours prémédités avec soin, il ne s'agit pas de pulsions soudaines : «Quand je suis dans mon pick-up
et que je fais monter une femme, je sais que je vais la tuer. J'avais toujours dans l'idée de les crever. Pendant mes périodes les plus actives, il y en a eu quelques-unes que je n'ai pas
tuées, mais elles étaient rares et espacées dans le temps.» Lorsqu'il tue, le «Green River Killer» ne dort que deux heures par nuit, le reste du temps est consacré à la «patrouille», aux
meurtres et à la manière de se débarrasser des corps. Quand il ne parvient pas à assassiner une victime qu'il a choisie, il devient fou de rage, ce qui accentue encore son envie de
tuer.
«Je suis fou de colère contre certaines d'entre elles... car elles refusent de monter, elles demandent trop de fric, ou
leur mac me suit... Si j'en perds une, je vous fiche mon billet que la suivante, elle va monter à bord. Je ne supporte pas l'échec. Je vais me mettre en quatre pour la convaincre, afin que...
je puisse tuer la salope, pour celle que je n'ai pas pu avoir. Je vais tuer la suivante et je vais lui étrangler la tête... lui serrer le cou jusqu'à ce qu'il se brise.»
Pour les assassiner tranquillement à son domicile, il doit les convaincre de ne pas faire la «passe» dans la cabine de
son pick-up. Il installe la roue de secours sur la banquette et prétend qu'il n'y a pas de place pour le sexe. Il utilise aussi la photo de son fils qu'il leur montre, ainsi que des jouets
qu'il éparpille le long du tableau de bord. Lorsqu'ils arrivent à son domicile, il leur fait visiter la chambre de son fils : «Ça les rassure. Elles jettent un coup d'oeil dans les chambres,
il n'y a personne. La chambre du fiston, hé, ce gars a un fils, il ne va pas faire de mal à une mouche. Son prénom est inscrit sur la porte et il y a des jouets par terre.»
(...)
Le tueur de la Green River
Auteur : Jeff Jensen
Préface : Stéphane Bourgoin
Illustrateur : Jonathan Case
Date de saisie : 19/05/2012
Genre : Bandes dessinées
Editeur : Ankama, Roubaix, Nord
Collection : Hostile Holster
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il y a 5 jours – I'm squeezing kiwis on @timekiwi. Here's my new timeline ... Le blog de Philippe Poisson (20 mai 2012 ). 1 806 049 pages vues à la date du 20 mai.