« Les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne sait plus mourir », Mauzac, 1942

Bienvenue sur le blog de Jacky Tronel

Du 10 février au 4 juillet 2010, le Musée Carnavalet présente une exposition dédiée aux prisons parisiennes : « L’impossible photographie ». Parce que les prisons militaires y sont peu représentées et que, d’autre part, cette thématique constitue un réel objet de recherche… l’idée m’est venue d’ouvrir un blog qui leur serait consacré et qui, plus largement, évoquerait la mémoire des hommes, des prisons et des camps…

L’objectif est aussi de rendre accessible le fruit des travaux de recherche entrepris ces dix dernières années sur la prison militaire de Paris et ses annexes. La période de son repli, en juin 1940, a d’ores et déjà donné lieu à une étude, suivie de quelques communications. Ce travail se poursuit en collaboration avec la Fondation Maison des Sciences de l’Homme, institution qui occupe actuellement les bâtiments situés à l’angle de la rue du Cherche-Midi et du boulevard Raspail, à l’endroit même où s’est élevée la prison dite du Cherche-Midi, à partir de 1851.

En novembre 2007, en vue du diplôme de l’EHESS je présentai un mémoire de recherche ayant pour titre : La prison du Cherche-Midi (1847-1947) – Étude sur les origines, le fonctionnement, la population, le repliement et l’installation de la prison militaire de Paris à Gurs et à Mauzac, sous la direction de Marc Olivier Baruch. Ce travail, en cours de développement, devrait déboucher sur une publication à paraître à la fin de l’année 2011.

Bienvenue sur mon blog … et au plaisir de vous lire et d’échanger !

Articles récents

• « Les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne sait plus mourir », Mauzac, 1942
• Les prisons militaires au XXe siècle entre temps de guerre et de paix
• La Poudrerie de Mauzac en Dordogne : une friche industrielle et militaire oubliée 
• « Dictatures : ceux qui ont dit “NON !” », dossier du e-magazine « Dernière Guerre mondiale » n° 6
• Le prisonnier au masque d’étoffe de la prison d’Étampes
• La maison de justice militaire de l’hôtel des Conseils de guerre, rue du Cherche-Midi
• En novembre 1940, la maréchale Pétain visitait le camp de prisonniers du Polo Beyris
• Adolf Hoffmeister : de Prague au camp de Damigny
• Quand Vichy nourrissait des scrupules à l’égard des communistes internés dans les CSS
• 605 brigadistes allemands internés à Gurs réagissent au discours prononcé par Hitler
• Le quartier des nourrices de la prison Saint-Lazare en 1902
• Ceci est l’histoire de deux hommes qui ne voulaient pas dire “ Heil Hitler ! ”
• La mutinerie du 11 juin 1944 à la Maison centrale de Poissy
• Les Baumettes « inhumaines » : pourquoi l’état des prisons n’a cessé de se dégrader
• Le général Héring, un gouverneur militaire obsédé par « l’ennemi intérieur »…
• Un surveillant de la prison militaire de Nantes révolvérise un détenu
• Un Centre de séjour surveillé oublié : la Villa Julia à Bayonne
• Les noces de Jean Bricou, anarchiste, à la prison de la Santé en juillet 1893
• « Tu ne tueras point », le film censuré de Claude Autant-Lara
• L’habillement du personnel de garde des centres de séjour surveillé et les insignes de grades

Guerre 1939 -1945 - Vichy (180)