Sous l’ancien régime, la prison n’est pas en soi une peine, mais un lieu ou l’on attend une condamnation ou une sentence ; mort, flagellation, carcans …
A la fin du moyen âge, l’utilisation d’un type de navire de combat réapparait : « la galère ». Nombre d’hommes furent condamnés à y ramer. Mais au XVIII°, ces bateaux, peu armés, ne pouvaient faire face aux multiples bouches à feu des nouveaux navires, et leur utilisation fut abandonnée. Les « Galériens » furent débarqués dans les lieux de mouillage de ces navires ; Brest, Toulon, Rochefort, … pour y exécuter des travaux forcés.
Les nouveaux établissements créés pour les accueillir furent appelé bagnes (par référence à une prison du même type, que les vénitiens avaient créé dans un ancien établissement de bain « il bigno »)
Les condamnés y étaient conduits depuis leurs villes d’origine attachés par le cou et reliés à une chaine. Cette exhibition de « la chaine des forçats », dont l’effectif se renforçait à chaque ville, avait pour objet d’être un salutaire exemple pour préserver du vice et du crime.
Cette colonne, qui au début évoluait à pied, vit son organisation se modifier. Des voitures y furent intégrées. Dédiées à l’intendance et au transport des malades, elles furent progressivement utilisées au transport des prisonniers. Au fur et à mesure de l’avancement de la colonne on réquisitionnait des paysans avec leurs « voitures moissonnières » garnies de paille (une pour douze prisonniers), avec les bœufs ou chevaux correspondants. Ces voitures très lourdes nécessitaient des attelages de 4 bœufs ou 5 à 6 chevaux.
Aboli en 1789, le système renaît en 1792. Le service des chaines est confié par appel d’offre de 9 ans à des entreprises privées. Selon la même « cérémonie » les prisonniers sont ferrés d’un collier autour du cou « la cravate ». Celle-ci est liée par une courte chaine « la ficelle » à la chaine proprement dite « le cordon ». C’est ainsi équipés que les prisonniers sont transportés par groupe de douze sur des charrettes. En plus des gardes de l’entreprise, la chaine, sous la responsabilité d’un commissaire, est accompagnée par un groupe de gendarmes.
Quelque soit le régime, la chaine a continué sa route. Ces transferts se transformèrent en des spectacles malsains que ne pouvaient accepter les autorités...
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Les fourgons cellulaires.
http://www.attelage-patrimoine.com/article-29296444.html
Texte "Figoli"
Scènes de transfert de détenu(e)s au xixe siècle - début xxe siècle)
Publié par Anonyme sur le blog philippepoisson-hotmail.com, il y a 10 mois
" ... En 1837, la chaîne des forçats est remplacée par la voiture cellulaire. Le fourgon cellulaire photographié ci-dessus par Atget sert au transfert des détenus. Six cellules sans fenêtre, placées de part et d'autre d'un couloir, accueillent ces derniers, qui voyagent anneaux aux…
http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-28822984.html
« le voyage de la chaîne » - deuxième partie
Publié par Anonyme sur le blog philippepoisson-hotmail.com, il y a 10 mois
... De huit ans, de renoncer aux classifications. » Il ne s’agit pas seulement d’une mesure dictée par l’économie et le bon sens. Le constat de l’échec moral des…
http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-28612420.html
Le « panier à salade » au poste de l’opéra
article - 02/05/09 - Le « panier à salade » au poste de l’Opéra - panier à salade : fourgon de police. L'expression date de 1827. La caisse du fourgon de police utilisé pour le transport des détenus…
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