A l'été 1944, sortant à peine de l'adolescence, lycéenne et membre du scoutisme féminin, Bogina Mond devint combattante auxiliaire féminine lors de la bataille de Varsovie sans être autorisée à prendre part aux opérations armées les plus violentes. Pendant l'Occupation, elle a vécu toutefois pleinement une réalité ancrée dans la société polonaise en résistance, sous la direction d'un État clandestin sur le sol national, fait unique en Europe à l'époque. Elle livre ici les souvenirs de son engagement dans la Résistance polonaise et de sa participation dans la lutte armée contre les nazis au sein de l'Armée de l'intérieur (Armia Krajowa), résistance nationale relevant du Gouvernement polonais en exil à Londres et du Commandement polonais des Forces alliées.
Des jeunes Polonais, combattant pour la liberté de leur pays et de l'Europe, aimaient citer un de leurs grands poètes qui honorait ces "pierres jetées par Dieu sur les remparts". On retrouve dans
les mémoires de Bogina Mond, cet esprit de l'action insoumise, humaine et quotidienne, du destin et de Dieu qui guide les actes, tolère les sacrifices et accomplit des miracles.
Bogina Mond a fait ses études à l'Académie des Beaux-Arts à Cracovie, où elle a aussi été journaliste dans l'immédiat après-guerre. Elle a
travaillé ensuite dans la diffusion de la presse et de la littérature. Épouse de Jerzy (Georges) Mond, fondateur à l'Institut Français de Presse du cours sur le Système d'information, de
désinformation et de propagande de l'URSS et des Pays de l'Est, elle a quitté la Pologne communiste avec son mari et leur fille pour vivre à Paris, où la famille reçut la nationalité française.
Elle a travaillé dans la firme Helena Rubinstein à Paris puis s'est entièrement consacrée à sa famille et à ses petits-enfants.
« Il n'y a rien de plus exaspérant que de voir beaucoup de bons livres paraître chaque jour et de savoir qu'ils n'auront jamais qu'une diffusion limitée parce que les mass-média n'en parleront jamais. Le véritable combat contrerévolutionnaire devrait être mené principalement sur ce terrain de la diffusion des livres. J'ai toujours pensé que ce seul tête à tête du lecteur et du livre est susceptible d'exercer des conversions, des reprises en main, d'éclairer ceux qui se trompent par ignorance des faits. » - Jacques Ploncard d'Assac
La librairie DPF (Diffusion de la Pensée Française) existe depuis 45 ans. Librairie indépendante créée par Jean Auguy (un étudiant de Poitiers) elle s'est spécialisée dans le domaine « chouan» au sens générique du terme. Dans toutes les librairies vous trouverez Marx, De Gaulle, Malraux, Aragon etc. ici c'est Raspail, Mgr Lefebvre, Volkoff, Maurras, Holeindre...
Son passé : En 1966 Jean Auguy déjà connu comme militant de la FNEF (Fédération Nationale des Etudiants de France, syndicat étudiant) et fondateur du mensuel Poitiers Université (14 ans de parution de 1964 à 1978), crée un embryon de librairie (9 titres) sous le nom « DPF » et avec le statut d'entreprise personnelle. En même temps il lance « Lecture et Tradition» bulletin littéraire. En 1970 publication de son 1er livre comme éditeur, puis il organise une «journée chouanne » en septembre (il y en a eu 40 ensuite) En 1976 rachat de Lectures Françaises (revue de documentation politique) à Henry Coston. En 1994 transformation en société anonyme SADPF puis en 2010 en SARL pour faciliter la succession...