La période révolutionnaire lyonnaises s’étend sur 9 ans (du 17 avril 1790 date de la dissolution du « Consulat lyonnais » qui administrait la ville depuis 4 siècles, jusqu’au 19 octobre 1799, jour ou Bonaparte revenant d’Italie fit une entrée triomphale à Lyon).
Neuf ans de troubles et de violence au cours desquels, tribunaux et prisons furent au centre de la vie de la cité.
Il y avait à Lyon pendant la période révolutionnaire 3 prisons municipales : la prison de Roanne et celles de Saint Joseph et des Recluses. Il y avait aussi une prison d’état, le Château de Pierre Scize et…l’Hôtel de ville appelé l’Hôtel Commun.
L’Hôtel Commun, place des Terreaux, fut au cœur de la vie socio politique de la ville. Il fut le siège des nouvelles administrations, mais aussi des tribunaux et il fit office de prison.
Les tribunaux siégèrent à l’Hôtel Commun pendant toute la période révolutionnaire. Leur composition fut le reflet de l’évolution politique (dictature jacobine de Chalier, siège de la ville par les troupes de la Convention, terreur rouge puis réaction thermidorienne, la terreur blanche).
Pendant la période révolutionnaire, l’Hôtel de Ville reçut des prisonniers. Certaines salles servirent de « dépôt » pour les prisonniers qui, incarcérés dans les prisons municipales étaient conduits à l’Hôtel Commun pour être jugés. Il servit aussi de prison. Dans les caves étaient incarcérés les prisonniers après leur jugement. On mettait dans « la bonne cave » les prisonniers acquittés en attente d’être libérés et dans « la mauvaise cave » les prisonniers condamnés à mort et en attente de leur exécution. D’ou les termes « d’encaver » et de « décaver » qui furent employé à l’époque.
Sont ensuite évoqués : La vie dans les prisons et les évasions d’après les témoignages de prévenus, la santé dans les prisons d’après le témoignage du Docteur Mermet médecin des prisons, La justice pendant la terreur, la marche au supplice des condamnés, la Guillotine sur la place des Terreaux et les fusillades et mitraillades dans la plaine des Brotteaux. Sont enfin évoquées les horreurs de la terreur blanche, notamment le massacre des prisons de 1795.
Les prisons de Lyon pendant la Révolution. Les caves de l'hôtel de ...
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Il y avait à Lyon pendant la période révolutionnaire 3 prisons municipales : la prison de Roanne et celles de Saint Joseph et des Recluses. Il y avait aussi une