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136- Portrait du jour : Gérald Vausort (Alias G.F. Spencer) l’auteur du roman « Le monde selon Marie  »

Philippe Poisson, gestionnaire du carnet criminocorpus, anime la rubrique « Portrait du jour ».

Le blog Criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique « Portrait du jour » permet de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc. Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville, directeur du Clamor et de Criminocorpus;

Marc Renneville, directeur du Clamor et de Criminocorpus.

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Les repères et les outils proposent des données et des instruments d’exploration complémentaires visant à faciliter les études et les recherches.

Nos autres sites : REVUE et le BLOG D’ACTUALITÉS

 

Pour son 136ème portrait du jour la rédaction du carnet criminocorpus  reçoit Gérald Vausort (Alias G.F. Spencer), l’auteur d’ « Ivan», premier opus de ce qui deviendra « Le monde selon Marie  », sorti le 15 décembre 2018 aux Editions Rod.

G.F. Spencer est un auteur belge né à Namur en 1964, installé dans le Loiret depuis 2001.

En 2015, après 34 années de pratique musicale intense, il choisit de troquer la guitare contre la plume. À la suite d’un premier essai de création d’un spectacle théâtral, l’envie de transformer le script en un roman s’est déclarée de façon spontanée. Ainsi fut conçu en 2016 « Hobo Johnson », à la fois titre et héros de son premier roman.

Partir en quête des origines de ses protagonistes fut l’objectif suivant. Tandis qu’il étudiait certains aspects peu connus de la conquête de l’Amérique du Nord, il fit la découverte pour le moins troublante d’épisodes au cours desquels ses personnages auraient participé. Ainsi naquit en 2017 « Ivan», premier opus de ce qui deviendra « Le monde selon Marie », sorti le 15 décembre 2018 aux Editions Rod.

Bienvenue Gérald dans le monde très prisé des Aristos du crime de Criminocorpus. Ph.P.

Pitch général des quatre tomes

Imaginons un instant que l’âme de Marie ait pu survivre au temps et qu’elle se soit réincarnée dans différents corps au fil des siècles. Imaginons ensuite que cette âme soit porteuse d’un message et d’une mission de bonification de notre Monde.

Par quels moyens tenterait-elle d’accomplir ce chemin saint ? La politique ? L’éducation ? La religion ? La Magie ?

Prologue du premier tome

Entre 1860 et 1866, le continent nord-américain est le théâtre de deux guerres majeures.

La première, dite « de sécession », opposant l’Union aux onze états sudistes, éclate à la suite du projet d’abolition de l’esclavage initié par Abraham Lincoln.

La seconde, au Mexique, est la conséquence du non-remboursement par le président Juárez de la dette de son pays envers plusieurs nations européennes, dont la France.

4e de couverture

1863 – Mexique

Interpellé par les services de renseignements, Ivan Chtov, un écrivain russe, se retrouve malgré lui sur le continent américain.

Blessé au cours du siège de Puebla, il est sauvé par Marie.

Sur fond d’un périlleux voyage initiatique à travers l’Amérique du Nord où s’entremêlent romance, espionnage, anciennes légendes et religions, Ivan va découvrir les étranges pouvoirs de sa compagne.

Fruit de quatre années de documentation et de voyages, ce récit uchronique de G.F. Spencer est un échantillon de ce que fut l’Amérique du Nord du XIXe siècle du point de vue de ses croyances chrétiennes, indiennes et vaudou.

Liens utiles

Bande annonce vidéo : https://youtu.be/RfmZ9QsvIRM

Site internet : https://www.gfspencer.fr

Chronique de Joelle Marchal :

http://leslecturesdecerise74.over-blog.com/2019/01/bonsoir-aujourd-hui-jeudi-je-vous-propose-ma-chronique-concernant-le-monde-selon-marie.html?fbclid=IwAR0fSz-BgiH9E9HXziguSlPSHchd0K_3fcjvMURNgBHQMPuoK-lXy4fUKmw

Autres témoignages : https://www.gfspencer.fr/temoignages

Liens bibliographiques : https://www.gfspencer.fr/references

Note importante

L’entièreté de cette tétralogie est écrite de manière à ce que chaque scène s’inscrive dans des événements réels de l’Histoire. Des cérémonies mêlant des pratiques appartenant à divers cultes religieux y sont décrites. Cette œuvre reste cependant une fiction et ne doit en aucun cas être prise pour une tentative de ma part d’influencer les pensées ou de promouvoir quelque mouvement religieux ou sectaire.

Quel auteur suis-je ?

« Mon enfance et mes études se déroulent normalement, avec des orientations plutôt scientifiques et sportives que j’approfondirai pour deux années à l’issue de mes études secondaires pour obtenir un diplôme de régent en biologie et éducation physique. De niveau Bac+2 à 19 ans, et un peu poussé par mes parents, j’ai poursuivi et terminé des études d’ingénieur en Biochimie en 1989.

Ensuite, un an de service militaire me pousse vers le nord où je m’installe pour dix ans pour y exercer le métier d’inspecteur maritime rattaché au transport chimique, et ensuite de technico-commercial dans la vente de câbles électriques.

L’environnement de ce grand port international qu’est Anvers m’a beaucoup apporté tant au niveau de la pratique des langues que de la vie. Je suis au cours de cette période 6 jours sur 7 en vadrouille de par mes activités musicales.

C’est finalement en 2000 que tout bascule puisque je rencontre celle qui deviendra mon épouse (Olya) et que je déménage dans le Loiret, attiré par la beauté de la région mais aussi par une certaine envie de retour au calme.

Pour être le plus franc possible, je n’ai pu tenir plus d’une année… Chassez le naturel… Ce vieil adage se vérifia encore une fois, et je n’ai pu m’empêcher de reprendre mes activités musicales.

Ainsi est né Hobo, un groupe composé de 5 musiciens qui a eu ses heures de gloire entre 2001 et 2015. Entre temps, je me suis marié, et nous avons eu deux garçons, Sébastien et Sacha, aujourd’hui âgés de 15 et 14 ans.

Pour ce qui est de l’écriture, c’est simple, j’ai toujours écrit. Et pourtant, jamais je n’oserais me qualifier de « littéraire » dans l’âme. Quand j’avais 12 ans, je remplissais des pages de carnets de poésies. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi. C’était comme une musique pour moi. Tant que ça sonnait, ça me plaisait.

Vers 14 ans, j’ai découvert la « vraie » musique. La période était franchement punk, mais j’étais plutôt attiré par les groupes psyché tels que Pink Floyd, Deep Purple, Led Zeppelin etc. Et c’est là que tout à commencé.

Je vous parle plus de musique que de lettres, je sais, mais l’écriture est vraiment venue de cette façon, quand je me suis mis, à 16 ans, à composer des chansons.

Pendant 34 ans, je n’ai plus écrit un mot de texte en français. L’anglais était devenu ma langue d’écriture. J’avoue même ne pas avoir aimé ma propre langue pendant plusieurs années, la trouvant rébarbative musicalement. C’était une erreur, je ne l’ai compris que bien plus tard.

Et puis, il y a eu cette séparation du groupe, forcée par le départ de l’un de nos musiciens. Ce jour là, je me suis senti perdu. Cette impression d’avoir fait « tout ça pour rien ». J’ai donc lancé un projet, une comédie musicale à partir de notre cd « Bamboo Town » dont j’avais écrit les paroles, toujours en anglais…

Malheureusement, sans sponsor, ce projet n’a pas pu voir le jour. Je me suis donc retrouvé avec un script inutilisable de 80 pages, que j’ai décidé de transformer en un roman : « Hobo Johnson » dont l’écriture fut achevée en juin 2016.

Le Monde selon Marie, tout en étant chronologiquement antérieur, découle de ce premier roman. Dans Hobo Johnson, le héros est un orphelin qui a vécu en Californie durant la première moitié du XXe siècle. À la recherche de ses origines, il prend un train pour Mexico City. À peine a t-il passé la frontière qu’il rencontre Jane, une jeune dame dont les parents, Marie Laveau et Louis Cypher sont des adeptes du culte vaudou. Je n’en dirai pas plus sur ce roman, car il est aujourd’hui devenu le tome 3 de la tétralogie. En effet, au terme de l’écriture d’Hobo Johnson, la nécessité de faire connaitre l’origine de mes personnages (Marie, Hobo, Swann, Louis Cypher…) s’est déclarée. J’ai reconstitué la vie de Marie à travers les siècles, mais en filigrane. Ce livre n’est pas l’histoire complète du personnage, mais une période importante au cours de laquelle elle joua un rôle décisif dans l’histoire américaine : l’abolition de l’esclavage en 1865. Vous l’aurez compris, c’est avant tout un roman historique, mêlé d’ésotérisme, de romance, d’humour et d’idées résolument utopiques de paix, d’amour et de beauté. Ce Monde auquel j’aspire, en somme. C’est donc aussi un « feel good », dans lequel les frissons, les sourires et les larmes se mélangent. Le pitch en est très simple : Youri Golovine, un écrivain pamphlétiste russe est embarqué avec les troupes de Napoléon III dans la guerre contre le Mexique. Au cours d’une bataille, il est blessé et recueilli par Marie, une prêtresse vaudou. C’est le début d’un long voyage initiatique à travers le Mexique et les US…

La raison de l’existence de « Le Monde selon Marie »

Au cours des vingt derniers siècles certains personnages aux biographies maintes fois réécrites ont connu des destins dont l’incertitude force la fascination. Ce fut le cas d’au moins trois femmes, Sainte Marie, mère de Jésus, Malinella, aussi connue sous le pseudonyme « La Malinche », interprète de Cortès et Moctezuma lors de l’invasion espagnole au XVIe siècle de ce que nous appelons aujourd’hui le Mexique, et enfin, Marie Laveau, la grande prêtresse vaudou de La Nouvelle-Orléans au XIXe siècle. Ces trois destinées ont des dates de naissance et de décès incertaines, et les circonstances de leurs disparitions restent mystérieuses. De surcroît, dans les trois cas, elles ont chacune à leur manière servi d’intermédiaire entre une divinité et le monde réel, sorte d’intermédiaires messianiques apportant des messages de paix, d’amour et d’espoir.

Au fil de l’analyse de ces trois existences et de leurs divers points communs, une forme « d’appel » s’est imposé à moi. Ce fut comme une évidence, je devais découvrir le lien entre ces trois personnages. Ainsi naquit « Le Monde selon Marie »

En ce moment, je suis en pleine période d’écriture du tome 2. Il s’agit de l’histoire de Swann, la fille de Marie. J’en suis à 60% et j’espère le terminer pour cet été, avec ensuite les corrections et l’édition pour fin 2019. En parallèle, j’écris des « Légendes » qui viendront peut-être se rattacher à cette tétralogie, sous forme d’un « Tome 5 », recueil d’histoires dans le ton du roman, mais ça, c’est pour plus tard…

Ma technique d’écriture

N’étant pas « naturellement » un littéraire, l’écriture est un exercice assez difficile pour moi, les idées fusent, mais leur transcription sur la feuille n’est pas évidente. Lors d’un premier jet, il m’arrive souvent d’écrire des bouts de phrases, des idées, et même parfois de réaliser un petit croquis. Tout ça a besoin de murir pour devenir quelque chose de « lisible ». Aussi, pour ce qui est de mes textes, je suis un « éternel insatisfait », raison pour laquelle la relecture par un(e) correcteur (ice) et plusieurs béta-lectrices (eurs) est une étape incontournable. Je dirais que l’écriture en tant que telle ne prend que 20% du processus de création, les autres 80% étant composés de 1. le séquencier et 2. les relectures et corrections.

Les outils

Pour ce qui est des outils utilisés, j’en ai 3 :

  • Pour la structuration, la planification et l’écriture proprement dite, j’utilise Scrivener, programme dont je ne saurais me passer aujourd’hui tant il permet de garder les idées claires et une vision globale de l’œuvre.
  • Pour collectionner mes notes, liens, photos, videos de référence, j’utilise Evernote, qui est un excellent carnet de note.
  • Et finalement, pour les premières corrections avant relecture je suis un inconditionnel d’Antidote, qui a la particularité de très bien s’intégrer à Scrivener.

Au niveau du planning, je commence par créer un séquencier. C’est l’étape pour moi la plus importante, qui va servir de carcasse à l’œuvre globale. A noter qu’il n’est certainement pas figé. J’en suis aujourd’hui à la version n° 46 et il fait environ 60 pages. Pour ceux ou celles que cela intéresse, je peux vous en parler plus précisément, mais je ne veux pas vous noyer ici dans des détails ayant peu d’intérêt.

L’édition

A propos de l’édition de ce roman, j’ai utilisé la méthode traditionnelle qui ne marche pas ou très peu. J’ai envoyé 60 manuscrits à 60 ME, la moitié en version électronique, et l’autre moitié par la poste. Résultat : aucune réponse positive, et il est intéressant de signaler que seulement une vingtaine d’éditeurs ont daigné répondre… C’est la conjugaison de deux rencontres successives sur les réseaux sociaux qui m’a permis d’être édité. J’ai appris par cette « aventure » qu’il faut donner pour recevoir. Si je ne devais proférer qu’un seul conseil, ce serait « lisez les autres auteurs, faites des chroniques si les livres vous ont plu, soyez ouverts aux autres, et les autres s’ouvriront à vous ». Il est aussi important d’avoir une attitude ouverte et bienveillante que d’avoir une plume exceptionnelle pour l’éditeur. Ne jamais oublier que c’est un contrat à long terme que vous allez signer.

Mes goûts littéraires

Ah oui ! J’ai oublié de vous parler de mes goûts en matière de lecture. Pour être franc, je n’ai pas de genre préférentiel, ce qui me plaît est ce qui me procure des émotions. J’ai une préférence pour l’ésotérique, l’historique, le mystèrieux et le poétique… Ce que j’écris, en somme… J’aime Tolkien, Umberto Eco, Patrick Suskind, Les frères Grimm, Jean de la Fontaine, Marcel Proust, Emile Zola, Victor Hugo, François Rabelais, Marcel Pagnol, Jean Giono, George Sand, John Steinbeck … pour les plus classiques, mais aussi des auteurs moins connus comme Christian Charrière (Le Vergers du Ciel, le Simorgh, La Forêt d’Iscampe), James Oliver Curwood, Frederick Spencer Oliver, Lars Horlgersson…

Ces derniers temps, je me suis mis à lire les auteurs que je rencontrais au fil des groupes sur Facebook. J’ai fait de très belles découvertes telles que Laurence Martin, Alain Anceschi, Isabelle Malowé, Rémy Gratier de Saint Louis, Muriel Martinella, Mélodie Ambiehl, Barbara Laurame, Marushka Tsiroulnikoff, Florence Kious, Marie Nocenti, Anne Seliverstoff, Angeline Monceaux, Carine Foulon, Alvyane Kermoal, Philippe Ehly et d’autres encore que j’oublie…

Merci mille fois pour m’avoir donné l’occasion de me présenter en détail sur votre page. J’espère vivement que ce livre vous plaira et que nous aurons l’occasion de nous rencontrer prochainement (lors du salon du Livre de Paris du 15 au 18 mars, par exemple 😉 »

Mode : Récit à la 3e personne, écrit au présent.

Couverture

Auteur

Coordonnées

Gérald Vausort (Alias G.F. Spencer)

 

6 bis rue Entre-deux aux vallées

 

45190 Beaugency – Loiret – France

 

Tél. : 06 31 72 88 44

 

Site : https://www.gfspencer.fr

 

Email : spencergf@yahoo.com

 

Page Facebook : https://www.facebook.com/gerald.vausort

 

Page Facebook auteur : https://www.facebook.com/gfgspencer/

 

Tag(s) : #Coup de coeur du jour
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