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169 – Portrait du jour : Nathalie Maranelli, romancière engagée dans le combat humaniste pour la défense de l’Amazonie

Marc Renneville, directeur du Clamor et de Criminocorpus

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Les repères et les outils proposent des données et des instruments d’exploration complémentaires visant à faciliter les études et les recherches.

Nos autres sites : REVUE et le BLOG D’ACTUALITÉS

Philippe Poisson, gestionnaire du carnet criminocorpus, anime la rubrique « Portrait du jour ».

Le carnet criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique « portrait du jour » permet  de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc.  Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville , directeur du CLAMORet de Criminocorpus.

Encore un portrait sympathique avec celui de la romancière Nathalie Maranelli que nous recevons à ce jour sur les pages du carnet criminocorpus

Nathalie Maranelli est née à Paris en 1971, d’une mère brésilienne (gaucha) et d’un père français (charentais). Dès son plus jeune âge, elle vivra à l’étranger en tant qu’expatriée. De retour à Paris, enrichie de ses voyages, elle exercera plusieurs métiers et décidera de se lancer dans ses passions : danse, théâtre et littérature… 

Femme engagée dans le combat humaniste pour la défense de l’Amazonie, sa terre et ses cultures, Nathalie Maranelli signe un second ouvrage après « Parfums d’infancia« , récit autobiographique (L’Harmattan 2014).

 Bienvenue sur notre site Nathalie. Ph.P.

1- Pouvez-vous décrire les étapes de votre parcours d’auteur  :  ce qui a déclenché, votre première publication  ? 

L’écriture est venue à moi comme une évidence, à un moment de ma vie où un vécu douloureux avait besoin de s’exprimer. 

Mon premier livre  :  « Parfumsd’Infacia »  aux éditions L’Harmattan a été publié en 2014. 

J’y raconte ma vie d’expatriée, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte, sillonnant plusieurs pays (Irak, Colombie, Chili, Mexique …) 

L’exercice d’écriture m’avait jusque là toujours séduite mais j’ai dû surmonter des blocages avant de me lancer. 

Je suis autodidacte, certains disent « debrouillarde » et j’ai effectué plusieurs métiers différents auparavant. Cette « instabilité » aux yeux de certains est devenue aujourd’hui ma force d’écriture …

2- Avez-vous des thématiques de prédilections  ?  

Je suis passionnée de littérature noire-américaine et francophone  :  Toni Morrisson, James Baldwin, Richard Wright, Le Clézio entre autres …

J’ai eu la chance de rencontrer et échanger avec Alain Mabanckou et Dany Laferrière, Jean-Paul Delfino, des écrivains qui m’inspirent et m’encouragent. 

3- Que pouvez-vous nous dire à propos de votre dernier roman  ? 

« De miel et de saké » aux éditions Lazare et Capucine est né suite à une rencontre avec le cacique Raoni Metuktire (l’homme au plateau labial) que j’avais déjà aperçu à l’Elysée. Cet indien brésilien de la tribu « Guarani » vient en Europe depuis de longues années pour se faire entendre et défendre la cause Amazonienne. 

Suite à un échange avec lui et un traducteur,  du guarani au français ,  j’ai pu entendre sa fatigue, son inquiétude et son mal-être …

Cette échange m’a bouleversé et l’écriture de « De miel et de saké » s’est alors imposé à moi, ce jour là …

J’espère qu’à travers ce roman j’ai pu transmettre la difficile et douloureuse vie des indiens au quotidien.

La dégradation de l’Amazonie, nous concerne tous, lisez-le  ! 

4 – Avez-vous d’autre projet en écriture  ? 

Oui, un roman est en cours … 

Je ne pourrais vous dévoiler que quelques mots clefs  : cigare – usurpation – mambo – mijitos – clandestinité – black boy – esclavage – mutité –

D’autres écrits naîtront après celui-là, je l’espère …Il m’a fallut de nombreuses années pour trouver ma place mais à présent, l’écriture est devenue un mode de vie. 

 

 

 

Tag(s) : #portrait du jour criminocorpus, #Coup de coeur du jour, #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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